Africa-Press – CentrAfricaine. Face à la recrudescence des discours de haine, d’incitation à la violence et de stigmatisation ethnique, religieuse, régionale ou politique observée durant la campagne électorale, les autorités et les acteurs de la société civile appellent les citoyens à faire preuve de responsabilité et de retenue.
Ces propos, largement relayés à travers certains médias et sur les réseaux sociaux, constituent une menace réelle pour la cohésion sociale et la paix, alertent plusieurs observateurs. La banalisation des messages haineux favorise les divisions et peut conduire à des affrontements aux conséquences graves, fragilisant le vivre-ensemble et installant un climat de méfiance généralisée.
De nombreuses voix s’élèvent pour rappeler que la liberté d’expression ne saurait justifier l’incitation à la haine. Elle implique au contraire un usage responsable de la parole, notamment dans l’espace public et numérique, surtout en période électorale.
Les leaders politiques, religieux et communautaires sont également appelés à adopter des discours apaisants et rassembleurs. Leur rôle est jugé crucial dans la prévention des tensions, à un moment où la sensibilité du contexte politique exige responsabilité et exemplarité.
Par ailleurs, les médias et plateformes numériques sont encouragés à renforcer leurs mécanismes de modération afin de limiter la propagation des contenus haineux et promouvoir des valeurs de tolérance, de respect et de diversité, considérées comme des leviers durables de prévention des dérives.
Malgré les défis persistants liés à l’unité nationale, l’appel lancé à la population est de privilégier le dialogue, rejeter la haine et préserver la paix. Un engagement collectif indispensable pour garantir une campagne électorale apaisée et renforcer la cohésion sociale en République centrafricaine.
Source: Ndjoni Sango
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