Africa-Press – CentrAfricaine. Pendant que certains jeunes de la capitale se battent pour avoir leur pain quotidien, il y’a d’autres qui brillent dans la paresse, l’escroquerie, et la calomnie à la longueur de la journée. Jouer au «Kissoro », le damier, ludo, les racontas, la moquerie et autres comportements indignes sont entre-autres le quotidien de ces jeunes gens dans certains quartiers de Bangui.
Dès le chant du coq, certains jeunes sont déjà debout de leurs lits pour entamer la journée en exerçant diverses activités pour prendre soin de leur petite famille. Les chargeurs de taxi, transporteurs, la pousse-pousse, les vendeurs ambulants dans les brouettes, débroussailler la concession des gens, les temporaires et ouvriers dans différents chantiers de construction sont la plupart des activités exercées par ces jeunes gens.
Selon un citoyen lambda, la fainéantise qui gagne du terrain chez certains jeunes les poussent à se livrer dans des pratiques malsaines qui déshonorent les parents.
« Même la Bible a dit que l’homme gagnera son pain à la sueur de son front. Je loue le courage de certains braves jeunes qui malgré leur diplômes et rang social se sont sacrifiés pour gagner leur pain. Tandis que d’autres sont là à se plonger dans un rêve en couleur vers l’occident. Avec un tel rythme, ils constituent non seulement une charge pour la famille mais également des proies faciles à se livrer dans n’importe quelle pratique pour se faire de l’argent facile. Ils doivent comprendre que la vie est un combat et ce n’est pas restant sans rien faire qu’ils vont réaliser leur rêve et relever le défi », a constaté un père de foyer à Bangui.
D’après un dicton qui dit « Il n’y a pas de sot métier », cela veut autrement dire que quel que soit le métier exercé, ou l’activité pratiquée par un individu pour gagner son pain quotidien, n’est pas à sous-estimer.
L’époque où la manne et le pain n’existe plus, c’est pour dire que l’être humain doit se battre pour avoir sa place dans la société afin d’éviter toute sorte de moquerie.
Source: Ndjoni Sango
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