hôtel Ledger Plazza, les employés dénoncent leur condition de travail difficile

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RCA : hôtel Ledger Plazza, les employés dénoncent leur condition de travail difficile
RCA : hôtel Ledger Plazza, les employés dénoncent leur condition de travail difficile

Africa PressCentrAfricaine. Bangui, République centrafricaine, mercredi, 18 novembre 2020 ( Corbeaunews-Centrafrique). Dans un mémorandum datée du 09 novembre 2020 adressé à Monsieur Zied Khalifa Zarzour  , Président Directeur Général sortant de la société LAICO – RCA, le collectif des travailleurs de l’hôtel Plazza Bangui revendique non seulement l’amélioration des conditions de leur travail, la revalorisation des salaires, mais également un changement radical dans le management de la direction générale, et dénonce la mauvaise qualité des prestations , l’état de dégradation avancée des chambres et réclame leur rénovation. Pour cette deuxième partie d’enquête menée par CNC, notre équipe s’est penchée uniquement sur les conditions de travail alarmantes des employés dénoncées par la délégation du personnel.

 

CONDITIONS DE TRAVAIL DES EMPLOYÉS

étant revenu avec l’accord de la mise en chômage mais grande était notre surprise de constater que cette mise en chômage n’a concerné que les nationaux et c’est un peu plus tard que deux expatriés ont été touchés tel que le sous-chef de cuisine qui est arrivé à Bangui le 08 mars pendant la crise et dont on a arrêté le contrat vu qu’il y’avait pas d’activité, mais ce dernier a travaillé et a perçu un salaire jusqu’à ce que le vol de rapatriement des tunisiens était venu pour son rapatriement et le Chef de Cuisine qui à la fin de ses congés était bloqué à cause de la COVID 19 et dont les salaires étaient suspendus. II y a le cas de Mr Hussein, Responsable de la Restauration où le contrat était fini en pleine période de Corona, mais ça été renouvelé d’une année alors qu’il n’y’avait pas de travail et sa présence n’était pas nécessaire.

L’ensemble du personnel national subit des injustices qui ne disent pas leurs noms de jour en jour au lieu de travail. Des arrêts abusifs des contrats de certains nationaux pour des motifs inavoués alors que ceux-ci ont été formés et disposent déjà de compétences et d’expériences indispensables à l’hôtel ; lesquels employés sont souvent récupérés par la concurrence au détriment de l’hôtel.

Des arrestations par la police qui se font sur le lieu de travail sans respecter les procédures légales.

Les dossiers des nationaux sont salis par des différentes sanctions et blâmes pour des fautes qui ne méritent pas d’être sanctionnées.

Trop d’harcèlement moral, nous pouvons qualifier le système d’un esclavage moderne, car les Chefs des services expatriés ne sont pas à la hauteur des fonctions qu’ils assurent. Ces derniers cachent leurs incompétences en utilisant la pression sur les nationaux afin qu’ils exercent les tâches dont normalement c’est à eux de faire. Certains employés travaillent depuis plus de 5 ans à l’hôtel en contrat à durée déterminée, chaque deux (2) ans ces derniers doivent faire une rupture de deux(2) mois avant de revenir encore avec des petits contrats de trois(3) à six (6) mois jusqu’à atteindre les deux (2ans)

REMARQUES

Salaires subjectifs

Salaires attribués par affinité (cas de personnel rattaché au PDG/PCA, DAF sortant qui avait un salaire de 2.295.000, mais en une année il est passé au double soit 4millions, il a reçu un prêt de 20millions, il a eu un bonus de 8000€ accordé par le

PDG qu’il a touché et un autre prêt de 7000€ qu’il n’a pas encore touche suite au problème avec le PDG ça été annulé).

Affaire à suivre pour la suite….

Par Gisèle MOLOMA

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