Africa-Press – CentrAfricaine. Suite à une panique créée au sein de la population le lundi dernier par une fausse alerte d’une invasion des rebelles, les cours ont été perturbés dans de nombreux établissements scolaires. Ainsi les responsables des écoles sont appelées à gérer la rumeur en vue d’éviter le pire.
En effet, certains établissements par peur de sécurité se voient obliger de libérer les enfants sous la pluie battante dans l’objectif de se protéger et avoir la vie sauve. Cette situation a fait traumatiser beaucoup d’élèves des établissements scolaires primaires publics et privés qui arrivent en catastrophe au domicile de leurs parents respectifs.
A en croire un parent d’élèves sous couvert de l’anonymat « La panique a engendré un bouleversement total. Beaucoup d’élèves allaient même se faire tuer par des engins à deux roues voire plus et une fois arrivés à la maison ces derniers sont traumatisés et de facto n’ont pas d’appétit et tombent malades », a-t-il martelé
Cependant dans d’autres établissements primaires, certains directeurs ont refusé catégoriquement de céder à cette panique. « Je ne veux pas que les enfants sortent. Ils restent jusqu’à la fin de l’heure et nous espérons bien que ce sont les parents qui viendront les chercher pour la raison de sécurité de ces mineurs », a signifié le directeur de l’école catholique Saint Pierre de Gobongo sous couvert de l’anonymat.
En outre il a encouragé les autres responsables des écoles à faire preuve de vigilance dans la gestion des rumeurs qui peuvent causer des préjudices aux élèves car ces derniers temps les rumeurs prennent une mesure inquiétante en République Centrafricaine.
Source: Ndjoni Sango
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