Africa-Press – Comores. Hier lundi 2 octobre en début d’après-midi, le ministre Houmed Msaidié, a visité le site de forage sur le site situé près de la localité de Mdjoiezi dans le Hambou à Ngazidja et ce à l’initiative de la Direction Générale de l’Environnement et des Forêts (DGEF) sous la tutelle du ministère de l’Agriculture, de la Pêche, de l’Environnement, du Tourisme et de l’Artisanat.
Cette sortie spéciale a rassemblé des partenaires institutionnels, des bailleurs de fonds et des membres de la communauté bénéficiaire de la région. Au cours de l’événement, les progrès remarquables des opérations de forage ont été constatés. Les participants ont pu assister à divers essais de pompage, qui ont entraîné l’écoulement de grandes quantités d’eau irriguant certaines plantations. Cette démonstration a suscité un vif intérêt. Le ministre a tenu à féliciter l’équipe du projet Fond Vert-Pnud, soulignant que « le travail le plus difficile commence maintenant (…). Les Comoriens attendent avec impatience l’accès à l’eau potable pour 60% de la population ».
Le représentant résident du Pnud a souligné l’impact direct sur 17 348 personnes dans cette partie du Hambou, soulignant « une consommation d’eau saine et une réduction drastique des maladies hydriques ». En conclusion, un notable a ajouté que « rien ne peut être comparé à l’eau (…). Son utilisation facilite la vie de nombreux ménages et simplifie le quotidien des femmes ». Il a été souligné que le calendrier partagé des forages, laisse augurer qu’avant le premier trimestre 2024, nous nous rapprocherons un peu plus de l’autonomie en eau potable. Les responsables du projet ont annoncé d’autres essais de pompage réussis dans le Mbadjini, à Mboikou ou encore dans le Bambao.
Pour sa part, le ministre s’est dit « ravi de vous informer que grâce aux travaux d’adduction d’eau à Anjouan, dans les régions de Mutsamudu ce taux est désormais passé à 29%. Mais ce n’est pas suffisant et nous en sommes conscients, beaucoup de travail reste à faire pour atteindre les 60% d’ici 2027. Très prochainement des essais comme celui-ci vont se succéder sur la grande Comores ». Il a souligné qu’au sein du conseil des ministres, il est « souvent interrogé sur l’état d’avancement du projet Fonds Vert Climat-PNUD. Il estime que le projet a réalisé des avancées significatives dans d’autres volets, comme la couverture nationale d’une cinquantaine de stations météorologiques, l’appui dans l’élaboration de la loi portant code de l’eau, ou encore la construction d’infrastructures de collecte d’eau pluviale pour permettre aux exploitants agricoles de faire face aux périodes de sècheresses extrêmes ».
Rappelons que ce projet sur la résilience en eau en Union des Comores connu sous l’appellation projet Eau fond vert climat-Pnud, est une initiative du gouvernement, regroupant des bailleurs comme le Fond Vert Climat, le Pnud ou encore la Chine et le Fades. Ce projet d’adaptation climatique se positionne comme un programme couvrant des domaines tels que : la gouvernance du secteur de l’eau, le renforcement du réseau de surveillance, l’agriculture irriguée en période de sécheresse extrême, et surtout l’eau domestique.
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