Africa-Press – Comores. Dans le cadre du projet d’appui au secteur de l’énergie aux Comores (PAESC), des femmes issues de différentes associations ont été sensibilisées, lundi 18 décembre dernier à la maison des épices de Fomboni, sur l’utilisation de l’énergie photovoltaïque. Il s’agit d’un projet du ministère de l’énergie financé à hauteur de 43 millions des dollars par la Banque mondiale pour accélérer la politique du mix énergétique aux Comores. La Sonelec est la principale bénéficiaire de ce projet.
Une réunion de sensibilisation au profit des associations féminines notamment de Djoiezi s’est tenue le lundi 18 décembre à Fomboni dans le but d’intégrer le genre dans le projet PAESC afin de changer les mentalités, en particulier des femmes qui sont souvent victimes des violences basées sur le genre (VBG). Parmi les résultats attendus, il s’agit de booster l’utilisation de l’énergie solaire dans le pays. C’est un projet du ministère de l’énergie financé à hauteur de 43 millions des dollars par la Banque mondiale. Ce projet de cinq ans, pour rappel, entend installer trois centrales photovoltaïques aux Comores, pour une capacité cumulée de 9 mégawatts dont 6 à Ngazidja, 2 à Anjouan et 1 à Mohéli.
Selon Mariama Hassani la Chargée de communication du projet, ces centrales vont être connectées aux lignes de la SONELEC. « Actuellement, la plupart des pays se tournent vers les énergies renouvelables car elles sont jugées plus rentables et moins polluantes. Sur ce, le projet entend non seulement former les personnes, mais également réduire le prix du kilowattheure d’électricité » a-t-elle expliqué. Selon elle, le projet va former les ménages sur l’utilisation des 100 000 nouveaux compteurs qui seront posés prochainement.
« J’ai appris beaucoup sur la consommation de l’électricité. Même si jusqu’à présent on sait que SONELEC ne nous arrange avec la hausse du prix de kilowattheure, mais on reste optimiste car une fois qu’il y’aura une diversification des énergies dans le pays, les choses pourront s’améliorer. Je crois que c’est une très bonne nouvelle » se réjouit Saouyati Ibrahima, membre de l’association féminine de Djoiezi.
Le défi est toutefois énorme pour réussir une transition énergétique aux Comores, selon les techniciens, puisque la société publique (SONELEC) n’en produit que moins de 15 mégawatts cumulés dans les trois îles avec des coupures régulières du courant. Or les besoins en électricité aux Comores se situeraient entre 20 et 40 mégawatts.
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