Africa-Press – Comores. L’exemption de visa de Nairobi pour les Comoriens, n’est pas encore appliquée. Depuis quelques jours, plusieurs comoriens sont sommés de payer 30 dollars USD pour l’autorisation entropique de voyage (ETA), avant d’entrer au Kenya.
Alors que les Comores étaient exemptées du visa kenyan depuis trois mois, ils sont désormais obligés d’obtenir comme les autres pays une autorisation entropique de voyage (ETA). Cette procédure qui coute 30 dollars USD remplace le visa kenyan et engage des formalités qui se font en ligne dans les 72 heures avant l’arrivée en terre kenyane. Cependant aucune lettre officielle n’a été adressée au gouvernement comorien pour lui faire part de la nouvelle procédure. « J’i appris cette information comme toi tu l’as appris. On ne nous a pas adressé une lettre officielle pour nous annoncer ce changement », déclare une source qui suit de près ce dossier.
Pourtant les deux pays se sont engagés depuis le 6 juillet 2023, fête d’indépendance de l’Union des Comores de franchir un nouveau palier dans les relations entre les deux pays. Dans un premier temps, le président du Kenya avait annoncé d’exempter les titulaires de passeports ordinaires des Comores de l’obligation de détenir un visa pour se rendre à Nairobi. Et le président Azali Assoumani a appliqué le principe de réciprocité. L’objectif était de simplifier les déplacements en mettant l’accent sur le développement des échanges commerciaux. Cette facilitation transfrontalière était perçue comme un jalon essentiel pour consolider les relations économiques et culturelles entre les deux pays voisins. Il faut croire que cette exemption n’a pas perduré.
En revanche, depuis une semaine, les comoriens ont été surpris à Nairobi par cette nouvelle procédure. Effectivement, on leur demandait de payer un visa de 30 dollars USD pour entrer à Nairobi. Certains pays qui étaient exemptés de visa comme l’Afrique du Sud et autres pays dénoncent un nouveau système de visa de 50 USD contre 30 USD. Dans le pays, nous avons contacté le ministère de l’intérieur comorien pour plus d’information à ce sujet mais il ne s’est pas encore prononcé. Une source proche du dossier nous informe qu’une lettre a été adressée au gouvernement kenyan afin d’avoir des clarifications. Mais jusqu’à maintenant aucune réponse.
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