Africa-Press – Comores. La deuxième partie de la cinquième session du Comité intergouvernemental de négociation chargé d’élaborer un instrument international juridiquement contraignant sur la pollution plastique, y compris dans le milieu marin (INC-5.2), s’est ouverte le 5 aout à Genève. Elle se tiendra du 5 au 14 août et fait suite à l’INC 5, qui s’est tenue en novembre/décembre 2024 à Busan, en République de Corée.
Cette session vise à finaliser et approuver le texte de l’accord et à le soumettre pour examen et adoption à une future Conférence diplomatique de plénipotentiaires. Cette réunion a été précédée de quatre sessions précédentes. Mme Inger Andersen, directrice exécutive du PNUE a déclaré que « La pollution plastique est déjà présente dans la nature, dans nos océans et même dans nos corps. Si nous continuons sur cette lancée, le monde entier sera submergé par la pollution plastique, avec des conséquences considérables pour notre planète, notre économie et notre santé humaine ». Elle a ajouté: « Mais cela ne doit pas être notre avenir. Ensemble, nous pouvons relever ce défi. Adopter un texte de traité est la première étape pour vaincre la pollution plastique pour tous, partout dans le monde. »
Il faut savoir que depuis Busan, dans le cadre des préparatifs de l’INC-5.2, une série de réunions ministérielles informelles, de consultations régionales et de réunions des chefs de délégation ont eu lieu. « Nous sommes réunis aujourd’hui pour remplir un mandat international. Il s’agit d’une occasion unique et historique pour la communauté internationale de surmonter les divergences et de trouver un terrain d’entente. Il ne s’agit pas seulement d’un test pour notre diplomatie, mais aussi d’un test pour notre responsabilité collective de protéger l’environnement, de préserver la santé humaine, de favoriser des économies durables et d’être solidaires des personnes les plus touchées par cette crise de la pollution plastique », a déclaré Luis Vayas Valdivieso, président de l’INC. « Nous nous trouvons aujourd’hui à un tournant décisif. Les déchets plastiques encombrent nos lacs, nuisent à la faune et menacent la santé humaine. Il ne s’agit pas seulement d’un problème environnemental, mais d’un défi mondial qui exige une action urgente et collective. », a souligné Katrin Schneeberger, directrice de l’Office fédéral de l’environnement (OFEV).
Pour Jyoti Mathur-Filipp, secrétaire exécutive de l’INC: « Le processus mis en œuvre à Nairobi a résisté aux complexités, aux moments difficiles et aux progrès durement acquis. C’est précisément cette endurance commune qui renforce notre détermination et nous amène aujourd’hui, déterminés et tournés vers l’avenir, dans cette salle historique ». Pour rappel ; il faut savoir que c’est la résolution 5/14 de l’Assemblée des Nations Unies pour l’environnement a demandé au Directeur exécutif du PNUE de convoquer un comité de négociation intergouvernemental avec l’ambition d’achever ses travaux d’ici la fin de 2024. Le CNI est chargé d’élaborer un instrument international juridiquement contraignant sur la pollution plastique, y compris dans le milieu marin, qui pourrait inclure des approches contraignantes et volontaires, fondées sur une approche globale qui aborde le cycle de vie complet du plastique.
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