Scientifiques Comoriens en Quête D’Espoir pour Océans

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Scientifiques Comoriens en Quête D'Espoir pour Océans
Scientifiques Comoriens en Quête D'Espoir pour Océans

Africa-Press – Comores. Des requins ont récemment été observés au large des côtes des Comores, et leur présence dans les profondeurs de l’océan Indien pourrait être un signe d’espoir pour l’écosystème marin local.

La présence de ces créatures à de telles profondeurs semble indiquer qu’il existe une source de nourriture pour les nourrir, et donc un écosystème encore fonctionnel.

Des chercheurs de l’université des Comores et de l’institut scientifique britannique Nekton ont lancé en 2025 une grande expédition pour explorer la biodiversité des eaux comoriennes. La mission « First Descents: Comoros » se présente comme des océans du pays, de la surface jusqu’à 900 mètres de profondeur.

Biodiversité marine et changement climatique

Ces recherches contribuent à un effort global pour atteindre l’objectif de protection de 30 % des océans de la planète d’ici à 2030. , explique Nadjim Ahmed Mohamed, chercheur à l’université des Comores et co-directeur scientifique de l’expédition Nekton.

La prospérité des écosystèmes marins est essentielle pour atténuer les effets du changement climatique. L’enjeu est d’autant plus grand pour des nations insulaires comme les Comores, en première ligne face au changement climatique.

Le gouvernement comorien sait qu’il s’agit d’une course contre la montre car la situation sur terre et dans les bas-fonds est préoccupante. s’alarme le ministre comorien de l’environnement Abubakar Ben Mahmoud.

Des signes d’espoir

L’océan et ses poissons sont essentiels à la survie des Comores et de sa population. Si l’expédition Nekton a trouvé certains signes inquiétants de disparition d’espèces marines et de dégradation de l’habitat dans les eaux peu profondes, d’autres découvertes donnent de l’espoir.

Parmi souligne la co-directrice scientifique de l’expédition, Lucy Woodall. Mais l’équipe scientifique de Nekton et ses partenaires comoriens soulignent qu’il faudra plus que des efforts locaux pour garantir la protection d’au moins 30 % des océans de la planète d’ici à 2030. C’est l’un des grands défis de la COP30, qui s’achèvera vendredi au Brésil.

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