Africa-Press – Comores. « Ensemble pour un marché propre » fût le slogan lancé dimanche dernier pour le démarrage des activités du projet sur la propreté du marché de Fomboni. C’est un projet de l’association des femmes productrices pour le développement de Mohéli (FPM), financé par l’Agence française de développement (AFD), à travers le Parc national de Mohéli (PNM) à hauteur de 5 millions de francs comoriens, pour lutter contre l’insalubrité dans le marché de la capitale mohelienne, pour une durée de sept mois.
Le comité chargé du suivi des travaux du PNM, les vendeurs du marché de Fomboni ainsi que les femmes productrices pour le développement de Mohéli s’étaient réunis ce dimanche 14 août au marché de la ville de Fomboni pour le démarrage officiel des activités du projet sur la propreté du bazar de Fomboni. Et ce, après plusieurs mois d’attente. Des pelles, brouettes, moto-bennes, râteaux, tout est prêt pour le bon déroulement des travaux de gestion des ordures dans ce grand marché. C’est un projet de l’association FPM financé à hauteur de 5 millions de francs comoriens par l’AFD (partenaire technique et financier) à travers le PNM. Il consiste à renforcer la propreté dans le marché de Fomboni, l’un des endroits les plus fréquentés de l’île.
« C’est un projet pilote pour le développement de la capitale car c’est aussi un moyen de lutter contre les maladies liées à l’insalubrité » explique le coordinateur du projet, Madi Bouchrane. L’association FPM, initiée par Mme Fatima Hamidi la première dame de Mohéli, a lancé ce projet depuis le mois de juin dernier mais c’est ce dimanche qu’ont pu démarrer les activités à cause du matériel qui a pris du temps pour arriver.
Une équipe de 7 personnes ont la lourde tâche d’assurer cette mission pendant une période de 7 mois. « Nous sommes en train de chercher un mécanisme financier pérenne permettant d’assurer la continuité de ces activités après la fin du projet » rassure le coordinateur. Madi Bouchrane, exhorte l’ensemble de la population de Mohéli à respecter les consignes données au sein du bazar, notamment en mettant les déchets dans les poubelles déjà placées un peu partout. « Je crois que la population locale doit faire preuve de sagesse pour accompagner cette initiative » dit-il.
Il reste à savoir où seront déchargés ces ordures après leur ramassage car jusqu’à présent il n’y a toujours pas un site de décharge approprié pour leur stockage. Quant aux vendeurs, ils sollicitent également de l’eau potable pour assurer la pérennité de la propreté dans ce lieu d’échange commercial. « Nous demandons l’appui de la mairie pour un accès à l’eau dans ce marché » lance un vendeur.
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