Africa-Press – Comores. Le ministère des transports maritimes et aériens tente de trouver une solution face au préavis de grève de 48 heures du syndicat des contrôleurs aériens de l’Asecna, à compter de ce jeudi 25 août. Dans un communiqué, il montre que toutes les dispositions seront prises afin d’assurer la continuité du service et la gestion de notre espace aérien en toute sécurité.
Alors que l’union du syndicat des contrôleurs aériens prévoit une grève de 48 heures à compter de ce jeudi 25 août (lire La Gazette des Comores n°4190 du lundi 22 août 2022), le ministère des transports maritimes et aériens se veut rassurant et stratège. « Compte tenu de la souveraineté de l’espace aérien de l’Union des Comores, le ministère des transports maritimes et aériens tient à rassurer l’ensemble des usagers de notre espace aérien, que toutes les dispositions seront prises afin d’assurer la continuité du service et de la gestion de notre espace aérien en toute sécurité », lit-on dans un communiqué signé par le ministre des transports Bianrifi Tarmidi le 20 août dernier.
Selon toujours ce communiqué, plusieurs discussions ont été tenues entre le ministère des transports maritimes et aériens et les représentants des contrôle aériens de l’Asecna à Moroni, le 11 et le 16 juillet 2022 respectivement à la représentation de l’Asecna et au ministère. « Ce dialogue, va se poursuivre lors d’une réunion extraordinaire du comité des ministres des pays membres de l’Asecna qui aura lieu le lundi 22 août par visioconférence, pour une concertation en vue d’améliorer les conditions de travail de l’ensemble du personnel du secteur aérien dans notre pays et dans les autre pays de l’Asecna », poursuit-il, tout en tentant d’apaiser la tension.
En tout cas, cette grève de 48 heures ne concerne pas seulement les Comores mais tous les pays membre de l’Asecna. Ces agents dénoncent entre autre l’indifférence de leur direction générale face à leurs tonnes de revendication restées lettre morte. Au total, une vingtaine de revendications à caractère technique et de renforcement de capacités professionnelles. Ils énumèrent entre autres la «suppression des stages en facteurs humains, l’arrêt des échanges, la discontinuité des cours d’anglais, l’aggravation du sous-effectif dans les centres, le refus d’arrimage de la prime de licence prenant en compte des responsabilités induites par les nouveaux moyens de contrôle (guidage radar), et le plan de carrière figé, revalorisation des heures de nuit etc.
Rappelons que le syndicat des contrôleurs aériens de l’Asecna est un mouvement apolitique à but non lucratif, créé pour promouvoir la sécurité, l’efficacité et la régularité de la navigation aérienne dans les espaces aériens des Etats membres de l’Asecna à travers l’amélioration des conditions de travail des contrôleurs aériens.
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