Africa-Press – Comores. Pour s’aligner aux standards des différents pays à l’occasion de la journée mondiale de sécurité des patients, l’hôpital de référence d’El-marouf a organisé une conférence débat pour échanger sur les modalités de travail. L’hôpital aspire aux changements et mise sur les mesures existantes afin d’offrir une meilleure qualité de services aux patients.
C’est sous le thème « Les médicaments sans les méfaits » que la journée mondiale de la sécurité des patients a été célébrée partout dans le monde samedi 17 septembre. Le pays ne fait pas exception. Une conférence débat a été organisée à l’hôpital El-Maarouf en cet honneur. Le thème choisi cette année s’inspire de l’action menée par le programme de l’OMS Sécurité des patients – un défi mondial. Et il a pour objectif de mettre l’accent sur les moyens de rendre les processus d’utilisation des médicaments plus sûrs, sans danger pour les patients, et d’inciter toutes les parties intéressées à se mobiliser en faveur du défi mondial pour faire de la sécurité médicamenteuse une priorité et remédier ainsi aux pratiques dangereuses et aux faiblesses des systèmes, en se concentrant particulièrement sur les trois principales causes de préjudices évitables à savoir les situations à haut risque, les transitions au cours de la prise en charge et la polychimiothérapie.
Au cours de cette réunion d’échange d’une heure avec tous les médecins chefs et les majors des services, il était question de sensibiliser et d’informer l’ensemble des collaborateurs sur la sécurité, les préjudices causés pour la prise des médicaments, la mauvaise prescription etc. Entre la qualité des services offerts et des recommandations des médecins parfois prises à la hâte, l’hôpital mise sur des changements positifs. Le docteur Azhar Salim Mohamed, médecin du CHN El Maarouf, comme ses collègues, préconise l’application des mesures existantes qui répondent à une meilleures qualité des services.
« Nous avons discuté sur la sécurité, sur les préjudices et sur des pistes de recommandations pour éviter à nos patients toute mauvaise prescription », souligne-t-il, avant d’ajouter que « nous avons des mesures existantes notamment sur l’évaluation et le suivi. Maintenant, le service qualité et les majors des services vont servir de relais avec la direction pour identifier les risques, les standardiser, s’associer à chercher des mesures adéquates à mettre en place. Nous avons beaucoup insisté sur la standardisation et un mécanisme de suivi. Ce sont les bonnes pratiques à mettre en place, sur un suivi technique au niveau du CHN-El Maarouf pour veiller à la sécurité et à la qualité de nos soins ».
Par la même occasion, l’on apprend dans un communiqué de l’Oms que les campagnes de santé publiques organisées sous la forme de journée mondiales, offrent une grande possibilité de sensibiliser aux questions de santé, d’informer et de mobiliser un soutien pour agir, aussi bien dans les communautés locales que sur la scène internationale. Cette journée vise à sensibiliser et à mobiliser l’opinion, à mieux appréhender la problématique de la sécurité des patients, à favoriser la solidarité mondiale et à inciter les États membres à promouvoir la sécurité des patients. La journée mondiale de la sécurité des patients a été instituée en 2019 par la 72ème Assemblée mondiale de la Santé dans la résolution WHA72.6 « Action mondiale pour la sécurité des patients ».
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