Réflexion sur l’exploration des opportunités et l’accès aux financements

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Réflexion sur l’exploration des opportunités et l’accès aux financements
Réflexion sur l’exploration des opportunités et l’accès aux financements

Africa-Press – Comores. Dans le cadre du projet de développement de l’économie bleue en Union des Comores, le Modec en collaboration avec l’OIT a organisé hier jeudi 20 octobre, un semaine de réflexion pour explorer des nouvelles opportunités économiques et capitaliser sur des nouvelles entreprises. Cette formation vise à l’élaboration d’une note d’orientation politique destinée à l’Etat et aux organismes internationaux pour l’accès aux financements dans les domaines prioritaires.

Le Mouvement des entreprises aux Comores (Modec) en collaboration avec l’Organisation internationale du travail (OIT) a organisé hier jeudi 20 octobre un séminaire de réflexion pour explorer de nouvelles opportunités économiques et capitaliser sur des nouvelles entreprises. Cette formation s’inscrit dans le cadre du Projet de développement de l’économie bleue en Union des Comores. Cet atelier, qui a démarré mercredi 19 octobre dernier avec les femmes entrepreneurs, a ressemblé hier jeudi les entreprises, les institutions, les mairies, les ONGs, la direction de la pèche, etc. Il a pour but d’élaborer une note d’orientation politique destinée à l’Etat et aux organismes internationaux pour l’accès aux financements dans les domaines prioritaires. En effet, une enquête du projet du développement de l’économie bleue aux Comores a été faite. Sur ce, trois secteurs clés ont été retenus à savoir la pèche, le tourisme côtier et la gestion des déchets.

Notons que le secteur de la pêche représente 12% du PIB et 5% des recettes en devises via les exportations. Ce secteur emploie plus de 7% de la population active et peut générer plusieurs emplois indirect liés à la pèche. D’ailleurs, des formations ont été faites en Union des Comores en septembre dernier par l’OIT et la direction de la pêche notamment sur la transformation des produits de la pêche comme le fumage, le séchage, le sellage et la mise en conserve des poissons, etc.

Selon le la consultante en économie Housnat Saar, ces secteurs sont accessibles pour que les comoriens s’attachent à ces types d’activités. « L’économie bleue a trois dimensions par rapport aux autres économies à savoir la dimension environnementale, sociale pour la création d’emplois décents et la dimension durable, c’est à dire du présent et du futur dans le long terme », avance-t-elle. La finalité de cette formation est de pousser les participants à élaborer les projets pour pouvoir les financer et sortir le comorien de la pauvreté. « Aujourd’hui, un comorien qui a un projet lié à l’économie bleue pourra s’adresser au Modec. Ce dernier va l’aider pour l’accès au financement », poursuit-elle.

Pour mémoire, lors du lancement du Projet de développement de l’économie bleue à Moroni, l’ancien ministre de l’emploi Dr Takiddine Youssouf avait déclaré que ce projet revêt un caractère très significatif pour le peuple en général et le gouvernement en particulier dans la mesure où il va faciliter la création d’emplois pour les jeunes et les femmes et les personnes vulnérables à travers les secteurs clés de l’économie bleue à savoir la pêche et l’aquaculture restant fréquemment convoitées.

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