Africa-Press – Comores. Le ministère de l’économie en collaboration avec le Pnud a organisé un atelier de sensibilisation à l’endroit des parties prenantes sur l’intégration des Comores à la zone de libre échange continentale Africaine (Zlecaf). L’objectif est de parler des défis, des objectifs, des modalités de sa mise en œuvre.
Le ministère de l’économie en collaboration avec le Pnud a organisé hier mercredi 26 octobre, un atelier de sensibilisation sur l’intégration des Comores à la Zone de libre échange continentale africaine (Zlecaf). Cette séance qui a rassemblé les parties prenantes à savoir la Chambre de commerce, le Modec, la douane et autres organismes avait pour but de sensibiliser les acteurs sur les objectifs, les modalités et défis du Zlecaf. Selon le point focal, Halidi Ali Omar, le Zlecaf constitue un portefeuille d’opportunités et cette intégration va offrir assez d’avantages en matière de commerce pour le pays. « C’est une chance qui va pousser à la règlementation du commerce dans le pays. Nous devons nous poser des interrogations en ce qui concerne l’acceptation de nos opérateurs, la concurrence, la douane », montre-t-il. Et de poursuivre : « cet atelier s’inscrit dans un cadre idéal pour mieux préparer et parler des points de Zlecaf qui pourront pousser à la finalisation rapide du processus de ratification et participer pleinement à sa mise en œuvre. D’où la mobilisation des parties prenantes ici présentes ».
De son côté, le directeur général de l’économie et du commerce, Abdou Nassur Madi a expliqué que cet atelier est une recommandation qui a été faite lors d’un atelier national de haut niveau en juin-juillet dernier, dont a découlé une feuille de route incluant des ateliers de sensibilisation de toutes les iles. « L’idée est de faire en sorte que tout le monde, les opérateurs économiques et la société civile, comprennent la Zlecaf et pourquoi nous sommes appelés à ratifier cet accord », avance-t-il.
La remarque a été flagrante, une majorité d’opérateurs économiques ont brillé par leur absence, ce dernier parle d’une réticence. « Nous n’avons pas vu la présence des opérateurs pourtant ils font partie de notre cible, nous ne savons pas vraiment le problème. Je tiens à être clair sur ce point, cet accord a été décidé par les chefs d’Etat de l’ensemble des pays d’Afrique. Ils se sont réunis pour constater qu’ils ont une difficulté en matière d’échange commercial au niveau du continent, comme le cas des autres continents. Cette sensibilisation est très importante pour la ratification », insiste celui qui fait appel au bon sens de tout le monde, de saisir cette opportunité.
L’Union des Comores a signé, le 21 mars 2018 à Kigali, l’accord sur la Zlecaf, elle fait partie des 11 pays de l’Union africaine à ne l’avoir toujours pas ratifié. C’est dans ce cadre que s’inscrit cet atelier appuyé par le Pnud.
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