Africa-Press – Comores. Le projet Développement de l’économie bleue de l’Organisation internationale du travail (OIT), en partenariat avec la FAO ont initié 20 femmes de Barakani, Hamba et Miringoni sur les techniques de séchage et fumage des poulpes. Cette formation de 15 jours s’est tenue à l’Auberge les Abous.
Pour protéger l’environnement et conserver les ressources halieutiques, le projet de développement de l’économie bleue à travers l’OIT a formé une vingtaine de femmes des villages de Barakani, Hamba et Miringoni dans la commune de Mombao à Mohéli, sur les techniques de fumage et séchage des produits halieutiques et en particulier les poulpes. Cette formation de 15 jours s’est tenue à l’Auberge les Abous pour 10 jours de cours théoriques et 5 jours de pratique. Elle consiste à appuyer les femmes de ces localités à la gestion et la création d’emplois à travers des coopératives.
La FAO intervient également dans ce projet tout en appuyant la valorisation de la chaîne des valeurs. Des aides, selon les organisateurs, seront octroyées par ce projet dans un plus bref délai pour appuyer techniquement ces femmes à la création d’activités génératrices de revenus. « Des unités de stockage composées de congélateurs et chambre froide seront octroyées au profit de ces femmes pour la conservation de leurs produits en cas de surproduction. Ces équipements seront alimentés par énergie solaire » précise, lors de la cérémonie de clôture jeudi dernier, Ahmed Nourdine Mohamed Abdoulhamid, le Coordinateur national du projet de développement de l’économie bleue aux Comores.
La cérémonie de clôture a vu la participation de plusieurs autorités de l’île en particulier le directeur régional de la pêche et le chef d’antenne de l’ANPI à Mohéli. Ce dernier appelle les bénéficiaires de la formation à bien préserver les acquis pour le bien de ce métier. À part ces équipements de la chaîne frigorifique, des matériaux tels que des fumoirs seront distribués pour les mêmes objectifs. « Nous sommes satisfaits de la formation car elle était très bénéfique. On espère bien démarrer quelques activités avec nos moyens de bord en attendant la mise en place des équipements de congélation qu’on nous a promis » espère une des bénéficiaires de cette formation.
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