Africa-Press – Comores. Vendredi dernier a pris fin la session d’octobre. Les élus de la nation ont eu à examiner dix projets de loi du gouvernement. Parmi lesquels la loi des finances de 2023 qui a été votée à l’unanimité. Lors de son discours de clôture, le présent Moustadroine Abdou, annonce 21 questions posées à des ministres au cours de deux séances plénières consacrées aux questions orales adressées aux membres du gouvernement.
La session d’octobre a baisé le rideau comme le veut la tradition, le dernier vendredi du mois de décembre. L’occasion pour le président du parlement de brosser un bilan de l’année. Dans son discours bilan, Moustadroine Abdou, Président de l’Assemblée de l’Union indique a rappelé les dix projets de loi déposés par gouvernement. « Dieu merci, la procédure législative est allée jusqu’à son terme. Neuf projets de loi sur les dix examinés ont été adoptés. Seul l’examen du projet de loi portant Code de l’hygiène a été interrompu par la Commission concernée après y avoir constaté plusieurs anomalies », regret-il.
La session d’octobre ou session budgétaire, a vu l’adoption à l’unanimité de la loi des finances de 2023. A en croire M. Moustadrane, en adoptant cette nouvelle loi des finances, la Représentation nationale a tenu à renouveler son soutien aux efforts du Chef de l’Etat et de son gouvernement visant à surmonter les conséquences néfastes du cyclone Kenneth, de la pandémie du Covid19 et de la guerre actuelle en Ukraine ». L’enjeu majeur du budget 2023 est, selon lui, de replacer l’Economie du pays sur la voie de l’Emergence.
Il cite également cinq autres projets de lois adoptés visant selon lui à améliorer le cadre juridique de la vie politique de notre pays. Il s’agit entre autre du projet de loi organique relatif à l’élection du Président de l’Union des Comores, de ceux relatifs à l’élection des députés de l’Assemblée, au Code électoral, au Statut de l’opposition politique ainsi que le projet de loi portant modification de la loi n°13-010/AU du 21 novembre 2013, portant organisation et fonctionnement des partis et groupements politiques.
« Tous ces projets de loi ont été adoptés après de riches échanges que la Commission des lois a eu la sagesse d’organiser avec des acteurs de la vie politique et de la Société civile », se réjouit-il avant d’ajouter que ces nouvelles lois tirent leur fondement dans la Constitution du 23 décembre 2001, révisée par référendum le 30 juillet 2018. Ces lois répondent aussi aux recommandations issues du Dialogue national inter-comorien. Les acteurs de la vie politique de notre pays et l’ensemble de nos concitoyens doivent désormais envisager les prochaines échéances électorales de 2024 et 2025 avec sérénité et confiance envers nos institutions.
S’agissant du chapitre du contrôle parlementaire, il y a eu les traditionnelles séances plénières du jeudi après-midi, consacrées aux questions orales aux membres du gouvernement. Au total, 21 questions ont été posées au cours de deux séances. Il rappelle que les préoccupations des députés ont porté principalement sur les difficultés que rencontrent nos concitoyens dans leur vie quotidienne. « Ce sont les questions portant sur la vie chère en général, les pénuries et la hausse des prix des produits de première nécessité », précise-t-il. Il les a remercié et félicité pour les efforts qu’ils déploient au quotidien dans le cadre de la lutte contre la vie chère et contre les pénuries de certains produits de première nécessité devenues chroniques.
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