Y-a-t-il eu défaillance au niveau de la prise en charge ?

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Y-a-t-il eu défaillance au niveau de la prise en charge ?
Y-a-t-il eu défaillance au niveau de la prise en charge ?

Andjouza Abouheir

Africa-Press – Comores. Un journaliste d’Al-watwan a fait un AVC (accident vasculaire ischémique) après avoir eu une tension supérieure à 20 systoles. Selon l’hôpital El-maarouf, le patient qui devrait être en observation aurait décidé de son plein gré de rentrer chez lui et de consulter son médecin traitant.

Mais que s’est-il passé ? C’était le soir du mercredi 25 janvier, qu’Abdallah Said Ali, journaliste d’Al-watwan a décidé d’aller contrôler sa tension artérielle à l’hôpital El-maarouf. Selon Al-watwan, ce dernier se sentait « faible ». Arrivé aux urgences, sa tension était de 20/12 systoles, soit très élevée. L’infirmier lui a suggérée de le garder en observation tout en alertant le médecin traitant du jour. « Le patient a refusé et a expliqué qu’il était hyper-tendu et sous traitement. Il aurait suggéré à l’infirmier de doubler la dose de son médicament. Ce dernier a répondu que cela ne relève pas de sa compétence mais celle du médecin traitant. Le patient voulait rentrer chez lui malgré les consignes de l’infirmier », confie la surveillante du CHN, Djamila Bacar, avant d’ajouter que l’infirmier, lui a donné des consignes qu’en cas de maux de tête, de lourdeur, quelques signes quelconques de revenir en urgence à l’hôpital.

Aurait-on évité le pire ou non ? Le jeudi matin, très tôt alors qu’il était à la mosquée, le patient a fait une crise et a été transporté à 6h14 aux urgences. Apres un scanner, Abdallah a été diagnostiqué d’un Avc (un accident vasculaire ischémique), il a été vite pris en charge par les médecins, encore une fois, une situation qui aurait du être évité si le patient était gardé en observation. Quelques heures plus tard, un proche de famille du patient a regretté dans les lignes d’Al-watwan, le comportement «irresponsable» de certains infirmiers voire de médecins. Il estime qu’à 20 systoles, le patient devrait être gardé même s’il ne veut pas. Ce que rejette El-maarouf.

Après quelques vérifications, Abdallah Saïd a signé « une décharge avant de quitter l’hôpital », précise la surveillante. Vrai ou faux, La Gazette n’a pas eu accès à la décharge en question. La surveillante rapporte qu’après échange avec le patient, ce dernier a expliqué qu’il n’a pas consulté son médecin comme il avait signifié aux urgences. « Il a utilisé plutôt des traitements traditionnels. Et toutes les procédures de prise en charge ont été suivies afin de stabiliser son cas », tente de rassurer la surveillante. Notons que le patient s’est envolé samedi 04 février en Tanzanie pour suivi médical approfondi.

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