Africa-Press – Comores. Une tortue verte sans vie a échouée ce mardi sur la plage de Nioumachoi. Quelques échantillons ont été pris par les agents du parc national de Mohéli et seront envoyés à La Réunion afin de connaître les causes probables de ce décès mais aussi tracer le parcours qu’a suivi ce reptile aquatique en voie d’extinction. Il s’agit selon les responsables du Parc National de Mohéli de la deuxième tortue retrouvée morte à Nioumachoi.
C’est une terrible nouvelle pour les environnementalistes suite à la découverte par les habitants de Nioumachoi d’une tortue verte morte échouée sur la plage de cette ville de la région de Mlédjélé ce mardi matin. Aussitôt la nouvelle annoncée, les agents du Parc National de Mohéli (PNM) se sont dépêchés sur les lieux pour prendre les mesures appropriées, notamment les démarches d’identification des causes probables de l’accident.
Il s’agissait d’une femelle de moins de 10 ans. « La tortue ne présentait pas des lésions sur la peau. Cela signifie qu’elle n’a pas heurté un objet dans l’eau et qu’elle n’a pas été victime d’une chasse au large, sinon elle aurait dû être harponnée » souligne Elliott Barichasse, volontaire du PNM travaillant dans le secteur de l’écotourisme.
Après une brève autopsie externe, Elliott Barichasse et ses compagnons ont vite prélevé quelques échantillons afin de les transférer à La Réunion dans le but d’identifier les causes probables de la mort de cette tortue mais surtout de etracer génétiquement sa vie. « C’est la deuxième fois que nous trouvons une tortue échouée sur la côte. La première fois c’était une tortue imbriquée. Il est possible qu’une tortue soit échouée à cause du filet qu’on jette dans la mer vu que ces reptiles ont besoin de respirer en surface et au cas où elles sont prises au piège par les filets elles peuvent se noyer » indique Elliott. Jusqu’à présent, ces spécialistes pensent que l’animal a ingurgité un plastique en trop grande quantité, ce qui reste à confirmer. Toutefois si tel est le cas, cela montre à quel point les objets plastiques sont très dangereux lorsqu’ils sont jetés à la mer.
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