Africa-Press – Comores. Arrivé aux Comores la semaine dernière pour présenter sa lettre de nomination, Monseigneur Tomasz Grysa a fait quelques rencontres de courtoisie avec les autorités comoriennes. Selon lui, le pays n’a pas de relation diplomatique avec le Saint siège mais une relation de fraternité avec l’église.
Délégué apostolique de l’archipel des Comores, Monseigneur Tomasz Grysa, de nationalité polonaise a effectué la semaine dernière une visite aux Comores pour présenter sa lettre de nomination à Monseigneur Charles Mahuza, évêque des Comores. Au cours de son passage à Moroni, ce dernier a fait quelques rencontres de courtoisie notamment avec le ministre des affaires étrangères, la ministre de la santé assurant intérim du président de la République Loub Yakouti Attoumani, le grand Mufti et les Nations Unies.
Dans un entretien avec le père Jean Claude, chancelier du vicariant apostolique de l’archipel des Comores, il a clarifié qu’il s’agissait bel et bien des rencontres de courtoisie. À titre d’exemple, au ministère des affaires étrangères, il s’est présenté comme étant délégué apostolique aux Comores. « Il a remercié l’Etat comorien dans sa relation avec l’église comorienne pour cette liberté qui nous ait accordée sur le plan religieux surtout sur les secours qui nous sont apportés lorsque nous sommes dans le besoin que ce soit pour la sécurité et autres. Jusqu’ici, en Afrique, il n’y a que deux pays qui n’ont pas de relations diplomatiques avec le Saint siège à l’instar des Comores », a-t-il expliqué.
Parallèlement, il a été reçu à Dar Iftar par le grand Mufti Aboubacar Said Abdillah Djamlilaili. D’après le Père Jean Claude, cette rencontre n’a rien de particulier, ce n’est pas la première fois que l’église rencontre le grand mufti. « Il a tenu à rencontrer son éminence le grand Mufti. En tant que représentant de la religion, son éminence le grand mufti nous a toujours ouvert ses portes. Comme il le dit si bien, même le prophète a rencontré d’autres et cette collaboration doit toujours exister. Je tiens à préciser que l’église est ici pour le peu de chrétiens qui sont aux Comores et non pas pour autre chose. Nous savons que les Comores est un Etat islamique et nous respectons bien cela. Nous sommes avant tout des frères», précise-t-il.
Par rapport aux dialogues inter-religieux, l’église respecte la constitution de l’Etat comorien qui est un état islamique. « Nous respectons la religion, nous traitons sur la question de relation de fraternité. Nous sommes là pour nous imprégner les uns et les autres et de soutenir les chrétiens qui sont aux Comores », conclut-il.
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