Étude technique pour les futures unités de séchage et de transformation

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Étude technique pour les futures unités de séchage et de transformation
Étude technique pour les futures unités de séchage et de transformation

Africa-Press – Comores. Dans notre pays la production et la commercialisation des produits de rente, des produits vivriers, des fruits et des légumes, sont considérées comme une source de revenu d’appoint pour les paysans. Cependant, les pertes post-récoltes et le gaspillage alimentaire sont des problèmes récurrents que rencontrent les agriculteurs à cause du manque d’unités de conservation et de transformation des produits agricoles. Ainsi, la conservation, la transformation et la commercialisation des produits agricoles sont des maillons essentiels pour une valeur ajoutée durable et efficiente.

C’est ainsi qu’à travers le Projet Intégré de Développement des Chaînes de valeurs et de la Compétitivité (PIDC), avec l’appui financier de la Banque Mondiale, le Gouvernement Comorien ambitionne d’améliorer la contribution du secteur privé au PIB grâce au développement des Micro, Petites et Moyennes Entreprises (MPME) dans les secteurs agricoles/agroalimentaires, touristiques et transports. Aussi dans le but de donner un nouveau souffle et redynamiser le secteur agricole, le PIDC a décidé réaliser une étude de faisabilité pour la mise en place d’unités de stockage au frais des fruits et légumes à énergie solaire et Unités de stockage à sec.

De façon spécifique, il s’agit pour le projet de mettre en place les unités de Centres de séchage et de transformation des produits de rente comme le girofle, vanille etc., des unités de stockage au frais ou entreposage des fruits et légumes à énergie solaire et des unités de stockage à sec. La mise en place de ces unités permettra de soutenir les activités génératrices de revenus (AGR) et de renforcer les initiatives économiques locales au niveau du pays.

C’est dans ce cadre qu’un Bureau d’études international a été recruté et a présenté hier un apport de l’étude de faisabilité pour recueillir les amendements et suggestions des participants pour l’amélioration du rapport et valider techniquement le rapport d’étude. Cette étude a été conduite par le Groupement NKC Consulting Group (NKCCG) Business Parters Conseils, sous la supervision de l’Unité de Gestion du Projet PIDC et de la Direction Nationale de la Stratégie Agricole et de l’Elevage.

Dans son allocution d’ouverture, le Secrétaire général adjoint du ministère Ahamada Djoubeire, a rappelé que « notre pays s’est engagé dans un processus de développement agricole dont la forte potentialité des produits d’exportation doit contribuer à résorber un peu le chômage, à augmenter les revenus des producteurs, à améliorer la sécurité alimentaire de la population en tout concrétiser la vision du Chef de l’Etat qui est l’émergence de l’Union des Comores en 2030 ». Il a ajouté que « la mise en place des d’unités de stockage, de conservation et de transformation des cultures de rentes, vivrières, de fruits et légumes doit permettre de réduire considérablement les risques de subir des pertes importantes de denrées périssables ».

Par ailleurs, ces unités viendront donc contribuer à ajouter de la valeur économique à la chaine de valeurs, permettant ainsi aux associations d’agriculteurs, organisations paysannes, coopératives et MPME de la filière agroalimentaire, d’atteindre des volumes commercialisés et transformés plus importants.

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