Africa-Press – Comores. Dans un entretien accordé à La Gazette hier mardi 14 mars, le directeur général des routes et des transports routiers Said Housseine s’est félicité de l’avancement des travaux de la route RN2 de Mitsoudjé – Panda – Ouropveni – Foumboni. Et il a rassuré que les poteaux d’électricité de Sonelec seront déplacés avant l’enrobé.
Les travaux de réhabilitation de la route RN2 Mitsoudjé – Foumbouni ont démarré depuis quelques mois. Dans un entretien à La Gazette des Comores, le directeur général des routes et des transports routiers Said Housseine est revenu en long et en large sur les travaux. Ce dernier s’est félicité de l’avancement du chantier et tient à rassurer les usagers que les poteaux électriques de la Sonelec seront déplacés avant la pose de l’enrobé. « Nous avons discuté avec la Sonelec et nous nous sommes convenus que les poteaux doivent être déplacés. Toutes les conditions sont réunies et les agents de ladite société doivent commencer ces travaux de déplacement à partir de la semaine prochaine. Même si pour le moment ça ne gêne pas les travaux », précise-t-il.
Pour une durée de 24 mois, la société chinoise chargée des travaux est au 7ème mois et le directeur des routes se dit satisfait du travail déjà fait. « Il faut savoir qu’on n’est pas dans les années 60 où on pouvait réhabiliter des routes en improvisant. Il fallait faire des études et c’est pour cela que vous voyez ces travaux d’assainissement », dit-il, avant d’ajouter que « avant on avait des routes de 3 m et 3 m 50. Et là on parle de route de 5 à 6 m 50, donc, il faut beaucoup de travail pour que ces routes répondent aux normes internationales. C’est pourquoi on a misé surtout sur les travaux d’assainissement à savoir les murs de soutènement, les caniveaux et les daleaux pour dévier l’eau. Ces genres de travaux qui sont très importants et peuvent prendre beaucoup de temps ».
Depuis quelques jours, la société China Géo-Engineerin (CGC Comores) a déjà commencé à poser la couche de base à partir de Mitsoudjé. Le directeur des routes reste persuadé que la société chinoise va respecter la durée d’exécution contractuelle. « Le plus difficile, c’est l’assainissement. Mais, après ça, même six mois suffiront pour mettre l’enrobé », avance-t-il.
Pour plus d’informations et d’analyses sur la Comores, suivez Africa-Press
