Yasser Ali Assoumani libre de ses mouvements

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Yasser Ali Assoumani libre de ses mouvements
Yasser Ali Assoumani libre de ses mouvements

Africa-Press – Comores. L’ancien directeur général des aéroports des Comores Yasser Ali Assoumani et d’autres condamnés dans l’affaire des lingots d’or, dont le douanier Fardi Abodo, viennent de bénéficier d’une liberté conditionnelle par arrêté du ministre de la justice en date du 21 mars. La libération de l’ancien patron des ADC n’a pas manqué d’affoler la toile.

Condamné à sept ans de prison ferme et une amande d’un million fc, avec cinq autres prévenus dans l’affaire du trafic illicite de lingots d’or, l’ancien patron des aéroports du pays comme les autres codétenus dans cette affaire, vient de recouvrer sa liberté. Il bénéficie avec une quarantaine de détenus d’une liberté conditionnelle accordée par le ministre de la justice Djae Ahmada Chanfi à travers un arrêté publié hier mercredi 22 mars 2023. Des remises de peines décidées dans le but, semble-t-il, de désengorger les prisons confrontées depuis des années à une surpopulation carcérale. Une mesure de clémence qui intervient la veille du mois sacré de ramadan.

« La mise en liberté conditionnelle des condamnés figurant sur la liste annexée au présent arrêté peut être révoquée pour inconduite notoire ou en cas de nouvelle condamnation. La révocation entraînera l’arrestation immédiate de la personne libérée et sa conduite à la maison d’arrêt sur réquisition du Procureur de la République où elle y restera pour purger sa peine », avertit l’arrêté.

Ils sont en tout 41 détenus à être relâchés dont 21 croupissaient dans les geôles de Koki à Anjouan, 17 à la maison d’arrêt de Moroni et 3 à la prison de Moheli. Dès l’annonce de la libération de l’ancien directeur général des aéroports, la toile s’est affolée.

« Ce pays est formidable. On pille l’Etat pour être libéré quelques mois après et il y a des personnes qui sortent avec des félicitations. C’est qu’ils n’ont rien compris », réagi Djamaldine Chamsidine. « Liberté conditionnelle pour des condamnés pour sept années et retrouvent la liberté au bout de seulement sept mois. Ce pays est formidable », ironise Fouad Ali Abdallah. Parmi la quarantaine de bénéficiaires de ces libérations conditionnelles, ne figure aucun détenu politique.

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