Africa-Press – Comores. Pour mieux sensibiliser sur les nouvelles réformes de l’état civil aux Comores, le ministère de l’intérieur avec les partenaires a organisé lundi 10 avril dernier à Moroni, un atelier d’élaboration du plan national de communication et de plaidoyer en faveur de la réforme et de la modernisation de l’état civil.
Dans le cadre du projet d’appui à la modernisation de l’état civil aux Comores, financé par la France à travers le fonds de soutien aux projets innovants et appuyé par l’UNICEF sur le plan technique, le gouvernement a lancé la machine. Et l’élaboration d’un plan national de communication, sensibilisation, plaidoyer est plus que nécessaire pour être inclusive et participative. « Cet atelier rentre dans le cadre du projet d’appui à la modernisation de l’état civil aux Comores dont les objectifs spécifiques sont de moderniser et mettre en conformité aux standards internationaux le cadre normatif de l’état civil. En partant du constat que la loi du 15 mai 1984 relative à l’état civil est devenu obsolète, il faut procéder à une évaluation normalisée de l’état civil selon les critères du programme panafricain APAICRVS 5 programme africain pour l’amélioration, accélérer des systèmes d’enregistrement des faits et des statistiques d’état civil en vue de l’établissement d’un plan national stratégique pour l’amélioration du système. Il est prévu également de normaliser les procédures et formulaires associés, sensibiliser la population aux bénéfices apportés par l’état civil et former les officiers d’état civil et les personnels communaux », a rappelé le ministre de l’intérieur Fakridine Mahamoud Mdradabi.
Selon lui, le rapport d’évaluation qui en a résulté constitue une véritable photographie transversale de notre état civil. La partie recommandation dudit rapport a constitué le socle du plan stratégique budgétisé élaboré pour la refondation de l’état civil aux Comores. « L’analyse des dysfonctionnements, lacunes et faiblesses du cadre normatif de notre système d’état civil fondé, se basant sur les observations et les rapports d’évaluation normalise un processus ayant abouti à un avant-projet de loi actuellement soumis aux autorités gouvernementales pour la refondation de l’état civil dans le pays », avance-t-il.
Et d’ajouter : « Dans ce cadre il est fondamental de réaliser une action rigoureuse et ordonnée de communication, sensibilisation, plaidoyer afin de dégager un consensus national, une compréhension rationnelle de la situation et remédier à une situation qui pénalise les segments les plus défavorisées de notre population. Sachant que le gouvernement va œuvrer pour l’établissement d’un système d’état civil efficient, numérisé, sécurisé, conforme aux standards internationaux » conclut le premier flic du pays.
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