Africa-Press – Comores. La société chinoise de technologie Huawei porte plainte contre Nazra Said Hassani pour « faux et usage de faux » après la découverte d’un supposé faux contrat. Cette dernière est suspectée d’être au cœur d’une vaste opération d’arnaque de type Ponzi dont la valeur est estimée à plus de 2 milliard de nos francs.
Après la Banque Centrale des Comores, la Meck Moroni, Comores Télécom, c’est au tour de la société chinoise Huawei de laver son honneur. Dans un communiqué datant du 11 avril dernier, la multinationale chinoise annonce qu’elle a porté plainte contre Nazra Said Hassani pour « faux et usage de faux ». La société a tenu à clarifier que Nazra était salariée de Yasse Multiservices et au service de Huawei au sein de son office aux Comores. Sa mission principale était d’assister Huawei de mener à bien des projets de télécommunication entre Huawei et son partenaire Comores Télécom. « Le 09 janvier 2023, Nazra Said Hassani a présenté sa démission pour des raisons personnelles. Ainsi, son contrat de travail avec Yasse Multiservices et son service à l’Office de Huawei aux Comores ont pris fin le 08 février 2023 », lit-on dans ce communiqué. Elle a tenu à clarifier sur un supposé contrat entre le service IFM signé entre Huawei et Halfate Styles. « Après avoir mené une enquête interne, Huawei a déterminé qu’il s’agit d’un contrat falsifié avec un faux contenu et un faux cachet de Huawei », tente-t-il de rassurer.
Pour mémoire c’était le mercredi 5 avril dernier que Nazra Saïd Hassani est arrivée aux Comores après avoir été arrêtée à l’aéroport d’Antananarivo à Madagascar. Elle est suspectée d’être au cœur d’une vaste opération d’arnaque de type Ponzi. Les préjudices sont estimés à plusieurs milliards de nos francs. Elle a réussi à quitter le pays sous une fausse identité. C’est sa date de naissance qui aurait permis aux enquêteurs de l’identifier et de la faire arrêter à sa descente de l’avion à l’aéroport d’Antananarivo. Dans la foulée, le chef de l’État Azali Assoumani a démis de ses fonctions le directeur de la police nationale. Après son transfert à Moroni, plusieurs personnes dont des cadres de Comores Telecom sont arrêtées ainsi que le receveur central de l’administration générale des impôts.
Pour plus d’informations et d’analyses sur la Comores, suivez Africa-Press





