Africa-Press – Comores. Afin de promouvoir l’enseignement à distance, l’Institut de la Francophonie pour l’Ingénierie de la Connaissance et la formation à distance (IFIC) lance un projet dans le but de permettre des formations diplômantes à distance sur un mode numérique par des établissements membres de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF). Ces formations sont accessibles aux étudiants désireux de rejoindre le catalogue Formations Ouvertes et À Distance (FOAD) de l’AUF à partir de la rentrée universitaire 2023-2024.
La formation ouverte et à distance (FOAD) est un dispositif de formation souple qui répond aux besoins individuels ou collectifs en termes de compétences professionnelles. La FOAD implique des apprentissages individualisés et un accès à des ressources locales ou à distance. Ainsi le responsable de formation apporte de la souplesse et complète les contenus des formations en présentiel qu’il peut proposer en fonction de son accompagnement des collaborateurs. Cette initiative va permettre de réduire le budget estudiantin car les coûts directs et indirects, comme l’hébergement ou les déplacements du formateur et des apprenants, sont onéreux. La FOAD a pour souci de proposer un parcours formation sur mesure et adapté. Cet apprentissage en ligne est jugé adéquat du fait que chaque FOAD peut se mettre en œuvre très rapidement contrairement à une formation en présentiel qui nécessite de réunir un nombre minimum de participants pour qu’elle puisse se tenir et un centre pour délivrer les cours.
Dans ces conditions, l’Université des Comores partage ce niveau d’apprentissage en ligne si bien qu’elle a publié sur son site internet les paramètres d’inscription afin de permettre aux étudiants intéressés de poursuivre les formations offertes. Les actions mises en œuvre par l’AUF, avec et au bénéfice de ses établissements membres, contribuent au renforcement de la qualité de la formation, de la recherche et de la gouvernance, à l’amélioration de l’employabilité et de l’insertion professionnelle des diplômés et à l’implication des universités dans le développement économique, social et culturel des sociétés. Des objectifs que le ministre de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur cherche à atteindre à travers les projets de bonne gouvernance de l’éducation nationale.
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