Africa-Press – Comores. Les prédicateurs religieux s’alignent sur la déclaration de l’Assemblée nationale et du gouvernement. Ils insistent « sur la nécessité de coopérer, de s’entraider et de coordonner les efforts avec les toutes parties concernées pour lutter contre ces actes ignobles dans l’île de Mayotte ».
C’est à l’Assemblée nationale que les prédicateurs religieux se sont réunis dimanche 14 mai dernier pour dénoncer vigoureusement l’opération Wuambushu visant à expulser de Mayotte les comoriens des trois iles sœurs. Sans surprise, ils se sont offusqués face à une « opération ignoble ». Lors de ce rassemblement qui a réuni des leaders des mouvements politiques et de la société civile, le porte-parole des prédicateurs Mohamed Ousseine Dahalane a prononcé au nom de ses collègues une déclaration commune. Tous considèrent que les Comores s’est un pays constitué de quatre îles, dont l’île de Mayotte administrée illégalement par la France depuis l’accession à l’indépendance le 06 juillet 1975 et devenu membre des Nations Unions le 12 novembre 1975.
Tout comme le gouvernement, l’assemblée nationale, la société civile, les mouvements politiques, les chefs religieux ont exprimé leur indignation et condamnent vigoureusement l’opération « Wuambushu » qu’ils considèrent comme « une violation des principes et des valeurs sur lesquelles l’Organisation des Nations Unis est fondée en 1945 dans le but de faire prévaloir les valeurs civilisationnelles de liberté, de justice, de la fraternité humaine et de droits de l’homme, rappelant que le temps d’imposition du plus fort sur le plus faible est révolu et ne peut pas revenir dans la vie des hommes », avance-t-il.
Pour les prédicateurs, c’est une tentative du gouvernement français de renforcer sa présence illégale dans l’île comorienne de Mayotte en ignorant la légalité internationale et les dizaines de résolutions des Nations Unies issues de son Assemblée générale depuis la résolution du 12 novembre 1975 relatif à l’acceptation des Comores comme pays indépendant jouissant de son intégrité territoriale et son unité nationale et membre à part entière de l’Organisation des Nations Unis. « Saluons les efforts positifs déployés par le gouvernement comorien et les députés ainsi que l’opposition et les organisations de la société civile et les citoyens qui ont l’amour de leur pays, et insistent sur la nécessité de coopérer, de s’entraider et de coordonner les efforts avec les parties concernées », déclare-t-il.
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