Africa-Press – Comores. Du vendredi 2 au samedi 3 juin, des jeunes reporters et des membres des clubs d’adolescents se trouvaient à la pension Le Cocotier de Fomboni Mohéli, pour une formation sur la presse écrite. Une formation qui fait suite à d’autres sur la radio et sur le Web, destinées aux mêmes bénéficiaires. L’objectif, selon les organisateurs, est d’aider les enfants à mieux s’exprimer sur des sujets qui n’intéressent pas souvent les adultes mais qui sont importants pour le bien-être de la société.
Une trentaine de jeunes reporters et des clubs d’adolescents viennent de bénéficier d’une formation en reportage sur la presse écrite. Un projet de la direction générale de l’information en partenariat avec l’UNICEF, sous financement de l’Agence de coopération coréenne pour cette formation « mais pour les formations précédentes, il y avait les fonds japonais et d’autres partenaires financiers qui viennent d’entrer dans le système, parce qu’ils ont trouvé que c’est très intéressant de former les jeunes. C’est le cas de l’ambassade de France qui veut aussi être partie prenante de la formation » explique Kombo Soulaïmana, Directeur général de l’information.
La formation sur la presse écrite fait suite à des formations déjà réalisées sur la radio et sur le Web. L’objectif c’est d’aider les enfants à pouvoir mieux s’exprimer à travers les trois outils principaux de communication de masse. « Le choix des jeunes est motivé par le fait qu’il y a des thèmes qui n’intéressent pas les adultes dont les thèmes de prédilection sont la politique et l’économie alors que la vie ne se résume pas seulement à cela. Il y a l’environnement, la santé et autres thèmes d’importance mais cela n’intéresse pas beaucoup les gens de notre promotion » estime le Directeur de l’information. En formant les jeunes dès leurs années scolaires, selon les organisateurs, il y aura la possibilité qu’ils soient intéressés dans ces domaines et réer en eux une vocation, « et ce sera un salut pour le monde si vraiment des thèmes importants sont abordés dans leur intégralité » croit Kombo Soulaïmana.
Parmi les jeunes formés, il y en a ceux qui ont eu leur Baccalauréat et qui sont partis à l’université, d’autres sont encore dans leur scolarité, « on essaie de remplacer pour avoir plus ou moins un nombre constant dans chaque île » explique-t-il. Ils sont une trentaine de jeunes reporters et jeunes issus des clubs d’adolescents à Mohéli. À Anjouan ils sont une quarantaine et à la Grande Comore une cinquantaine. « Les formations sont assurées par des vrais professionnels pour mieux les encadrer dans chaque formation » à tenu à préciser le Directeur général.
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