Africa-Press – Comores. Avant de passer à la routinisation du vaccin contre la covid-19, le volet communication durant toute la période de riposte et pendant les différentes cohortes a été évalué. Toutes les parties prenantes étaient conviées à la salle multifonctionnelle de Fomboni pour ce travail de 3 jours.
Après des fortes activités de riposte contre la pandémie de covid-19 suivies des plusieurs cohortes de vaccination, les autorités sanitaires comptent passer à la routinisation du vaccin. Et pour ce faire, l’évaluation de ce qui a été fait est nécessaire, selon les responsables, pour mieux aborder l’étape suivante. Durant rois jours, du mercredi 2 au vendredi 4 novembre, tous les acteurs impliqués se sont réuni à la salle multifonctionnelle de Fomboni pour un exercice de partage d’informations et d’évaluation, surtout sur la communication au cours de la riposte et de la vaccination contre la covid-19. Les participants sont des journalistes, des leaders d’opinion, des autorités locales et insulaires, des infirmiers, des vaccinateurs en chef et délégués d’associations.
« C’est un moment pour partager les informations, sur les différentes cohortes, la riposte, le nombre des cas, le nombre de décès, où nous en sommes actuellement », explique Dr Djamal Mohamed Sambi, le directeur régional de la santé. Il est à noter que depuis le début de la pandémie jusqu’à ce mercredi 2 novembre, Mohéli a enregistré 1177 cas confirmés avec 32 décès. 18 cas actifs actuellement, pour un total de 132 cas actifs dans l’ensemble du territoire national.
Les participants à cette réunion vont donc établir l’arbre à problème et en sortir l’arbre à solution. C’est une activité, selon Dr Djamal Directeur régional de la santé, qui entre dans le cadre normal de toute riposte. « Nous avons réalisé plusieurs activités et débloqué beaucoup de moyens, nous devons donc faire une évaluation pour voir ce qui a marché et ce qui n’a pas marché, surtout concernant la communication » a-t-il précisé.
Ensuite c’est le passage à la routinisation. « Nous voulons que ce vaccin contre la covid-19 soit un vaccin normal comme les autres vaccins des enfants et des femmes enceintes, cela doit être la norme dans notre quotidien » a-t-il pévenu.
Pour plus d’informations et d’analyses sur la Comores, suivez Africa-Press
