Africa-Press – Comores. L’INRAPE et l’OCPR avec l’appui du projet AFIDEV a organisé hier mardi 6 décembre à Moroni un atelier de restitution sur le diagnostic agraire dans la région de Hambou. Le but est d’analyser les documents des études qui ont été mené ces 7 dernières années afin de comprendre les raisons qui reculent et les conditions à réunir pour relancer l’agriculture avec un intérêt sur la vanille.
Ces 7 dernières années, l’institut national de recherche pour l’agriculture, la pêche et l’environnement (INRAPE), et l’Office Comorien des Produits de Rentes (OCPR) en partenariat avec Agro Paris Tech avait conduit un diagnostic agraire à Ngazidja dans la région de Hambou, particulièrement à Mdjoiezi, Bangoi et Chouani. Cela s’inscrit dans le programme de la première année du projet AFIDEV. L’objet de cette étude est de retracer un plan historique agraire de la région Hambou avec un intérêt sur la vanille. La vanille, qui semble être une culture en grande difficulté passant de 180 tonnes à 30 tonne en 20 ans. Il était question de comprendre les raisons de ce profond recul et les conditions à réunir pour relancer la production. Tout en étudiant l’agriculture de cette région dans son ensemble, cette étude vise également à analyser les voies explorées par les agriculteurs et les acteurs économiques de Ngazidja, en vue de relancer la culture de la vanille, et de développer d’autres productions au regard des potentialités que représente la proximité de la capitale Moroni.
Et suite à ces études, un atelier de restitution sur le diagnostic agraire dans la région de Hambou a été organisé ce 06 décembre et avait comme objectif d’analyser les documents des études qui ont été mené ces 7 dernières années afin de comprendre les raisons du recul et les conditions à réunir pour relancer l’agriculture avec un intérêt sur la vanille. « L’objet de cette journée consiste à observer les travaux réalisés ces 7 dernières années. Des travaux qui avaient visé le secteur de l’agriculture dans toutes les îles. Nous allons nous concerter afin de voir ce qui a donné comme résultat et durant les échanges, on fera un rapport de diagnostic agraire qui va rassembler tous les éléments nécessaires », explique Issmaila Mohamed directeur général de l’OCPR.
Ce dernier montre qu’il y a une maladie qui touche la vanille. « Nous devons avoir un chiffre exact de notre production agricole mais aussi comprendre pourquoi les régions n’améliorent pas leur production en vanille. Toutes ces problématiques doivent être mises sur la table pour les résoudre. D’où cette étude et bien sûr cet atelier pour trouver une solution afin de développer l’agriculture surtout la vanille qui est notre principal produit d’exportation », avance-t-il.
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