Africa-Press – Comores. Une équipe conduite par le Laboratoire national des travaux publics et du bâtiment (LNTPB) s’est rendue mercredi dernier dans le village de Domoni à Mohéli, pour effectuer une étude de reconnaissance géotechnique des carrières identifiées pour les travaux de construction du port de Bangoma. Une étude de 15 jours qui a pour but de répertorier le volume d’éventuels matériaux à extraire dans ces carrières par rapport au besoin du futur chantier. Le quel volume est estimé à 200 000 m3 mais également évaluer la qualité des matériaux pour leur rigidité.
Une mission composée de géotechniciens, cartographes, sondeurs, topographes et géophysiciens s’est rendue dans la localité de Domoni à l’ouest de l’île de Mohéli, sur le site identifié pour la carrière devant servir à la construction du port de Bangoma.L’objectif est de faire une étude pour évaluer d’abord la quantité des matériaux que la carrière peut fournir, mais aussi identifier sa qualité en termes de résistance pour les travaux exigés. « C’est une étude qui est indispensable avant le lancement officiel de ce projet car il y aura des digues à construire, des bétons armés etc. C’est un gros projet qui nécessite des études complexes, avec des données précises puisqu’en cas d’erreur c’est tout le projet qui sera exposé » explique Abdallah Ali, chef de mission et directeur général du LNTPB.
Selon le responsable du LNTPB, la carrière de Domoni est la plus appropriée pour ce type de travaux puisqu’elle a une potentialité énorme en termes de quantité de matériaux, mais elle répond aussi aux normes environnementales. « On doit exposer le rapport général de ces travaux aux autorités compétentes d’ici le 15 février afin qu’ils puissent lancer l’appelle d’offres de l’entreprise qui va construire ce port. Et d’ici peu le projet de construction va démarrer » indique le directeur général.
Il convient de rappeler que 6 sites de carrière identifiés ont fait l’objet d’une étude d’impact environnemental et social (EIES), parmi lesquels, figure le site de Domoni. Les autres sites, celui de Mbanguani, Chilé à Djoiezi, Dewa et Msoutruni étant d’une potentialité très limitée pour ce projet. Le projet de connectivité inter îles, pour rappel est financé par la Banque mondiale à hauteur de 60 millions de dollars et l’Agence française de développement à hauteur de 5 millions d’euros. La Banque africaine de développement et la Banque islamique, ont aussi accepté de contribuer au financement du projet, mais les négociations sont en cours.
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