Africa-Press – Comores. Le PNM (Parc national de Mohéli) a reçu une délégation du Programme des Nations-unies pour le développement(PNUD). Les impacts de la production et de la distillation d’ylang-ylang à Mohéli et la séquestration du carbone étaient au menu des discussions.
Le PNM a reçu, le lundi 30 janvier une éminente délégation du PNUDconduite par Monsieur Pradeep Kurukulasuriya, Directeur nature climat environnement et coordinateur environnement finance du PNUD. Après la présentation du réseau des aires protégées des Comores et du parc national de Mohéli par le Directeur Technique du PNM, des échanges et discussions ont eu lieu, notamment sur des sujets essentiels comme le repos biologique des poulpes, mais surtout sur les impacts de la production et la distillation d’ylang-ylang à Mohéli, la séquestration de carbone (carbone bleu, carbone vert), ou encore les possibilités de mise en place d’un système de suivi de crédit carbone, mais aussi sur des mécanismes de financement pérennes pour le PNM et les autres aires protégées des Comores.
Plusieurs solutions ont été évoquées pour la pérennité d’un financement durable du parc, basées sur la recherche d’une stratégie de filières sur le long terme. L’écotourisme par exemple, peut être un des éléments de cette démarche imposant la bonne gestion des déchets sur l’île. La direction du PNM a saisie cette opportunité pour remercier le PNUD pour son engagement sans faille à accompagner le PNM pour la préservation de la nature. « Le PNUD s’est beaucoup investi pour que Mohéli soit classée réserve de biosphère de l’UNESCO. C’est un label international que chaque pays rêve d’en avoir » apprend-on. Pour rappel, le Parc National de Mohéli a toujours bénéficié de l’appui financier, technique et logistique du PNUD.
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