Festival Maloba Unifie les Cultures Sous-Régionales

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Festival Maloba Unifie les Cultures Sous-Régionales
Festival Maloba Unifie les Cultures Sous-Régionales

Africa-Press – Congo Brazzaville. La septième édition du festival international du théâtre, danse et cirque du Congo (festival Maloba) se tient du 28 avril au 3 mai, à Brazzaville, sur le thème « La culture comme moteur d’intégration et élément de la diversification des économies dans la zone Cémac ». Cette septième édition a pour pays invité d’honneur le Cameroun.

Ce rendez-vous culturel qui se tient chaque année est devenu une tradition culturelle majeure qui ne se limite pas à une célébration artistique, mais également à l’exécution du programme de société du président de la République, Denis Sassou N’Guesso, « Ensemble, poursuivons la marche ».

Le festival se déroule en six jours au cours duquel des spectacles et un partage se tiennent. A cet effet, des spectacles ont lieu à l’Institut français du Congo à Brazzaville, à l’espace Noura, à Bacongo, à Sadelmi et à la permanence de l’honorable Ferréol Gassackys à Poto-Poto. Des troupes théâtrales de Pointe–Noire et de Brazzaville prennent part à ce festival.

La représentation du théâtre national du Cameroun a donné le coup d’envoi des spectacles de cette septième édition. La pièce « La dernière aimée » de Rabiatou Njoya dans la mise en scène d’Ambroise Mbia dans laquelle la femme a été au centre de cette représentation.

La pièce offre un régal de lyrisme et de romantisme, teintée d’humours et de drame. Il s’agit de la dernière aimée qui est, en effet, la mieux aimée. Baba, père de deux fils, Abdoul et Karim, détourne Pass la fiancée de son fils aîné Abdoul venant franchement de l’étranger avec sa dulcinée, oblige Abdoul et Pass de rester chez lui. Baba s’amourache et épouse Pass. Quelques années plus tard, il meurt. Marié à Zena, Karim récupère Pass qui devient sa deuxième femme. L’histoire se termine par un drame. Karim et Pass meurent, Abdoul prend pour épouse Zena, la femme de son défunt frère (…).

Le festival Maloba favorise des loisirs sains, les dialogues des culturels et la cohésion sociale. Son objectif est de démontrer que la culture constitue un vecteur essentiel de rassemblement au sein de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cémac). Maloba contribue directement à travers des loisirs sains plusieurs objectifs de développement durable. Le directeur du festival Maloba, Hugues Serge Limbvani, déplore le manque de soutien aux artistes. « Le secteur culturel reste encore très peu structuré malgré les talents et la créativité de ses partisans. Ces derniers ne bénéficient pas de soutien financier, sans accès aux ressources nécessaires pour réaliser leurs projets. En dépit des obstacles, nous poursuivons notre engagement en donnant la place à la culture pour le développement de notre pays », a-t-il signifié.

Il a, par ailleurs, remercié les partenaires, le ministère de l’Industrie culturelle ainsi que l’ambassade du Cameroun au Congo, l’inspecteur du ministère des Arts et de la Culture du Cameroun, Oyono Bitounou Valère, et le directeur des spectacles et des industries créatives Camerounais, Mazoume Marie Chantal, pour leur soutien et leur présence, symbole de solidarité culturelle.

Hugues Serge Limbvani a exhorté la jeunesse et les a encouragés d’être les acteurs du changement « A vous jeunesse, cultivez vos talents, enrichissez vos esprits et soyez les acteurs du changement, ensemble faisons grandir cette force,… », a indiqué le directeur du festival prononçant son discours accompagné par les femmes des différentes troupes de danse traditionnelle.

Le directeur du cabinet de la ministre de l’Industrie culturelle, touristique, artistique et des Loisirs, Lis Pascal Moussodji Nziengui, pense que ce rendez-vous est devenu incontournable. « La culture se présente comme un vecteur puissant, d’innovation, de cohésion sociale et de l’élément international. La direction du Cameroun comme pays invité d’honneur s’inscrit par la culture camerounaise riche de sa diversité artistique qui incarne admirablement cette capacité de la culture à être à la fois un facteur d’unité nationale et un moteur d’intégration régionale », a-t-il fait savoir à l’ouverture de ce festival

Il a salué l’engagement du directeur dudit festival pour sa constance, son dévouement dans un contexte où la mobilisation des ressources pour la culture est un défi permanent. « Sa ténacité, sa créativité et son sens du partage méritent un soutien à de telle initiative. Que cette septième édition soit plus que jamais une célébration des activités africaines, un talent pour les talents et un espace d’expérience. », a-t-il dit.

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