Africa-Press – Congo Brazzaville. L’atelier d’actualisation des données sur les ressources biologiques, qui s’est déroulé les 27 et 28 avril à Brazzaville, a permis à la communauté scientifique de s’approprier le draft I de la Stratégie et du Plan d’action national sur la biodiversité (SPANB) 2025-2030 en y apportant ses contributions.
A l’initiative du ministère de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, en partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), les experts du système national de recherche, émanant des instituts et centres d’appui à la recherche, des universités Marien-Ngouabi et Denis-Sassou-N’Guesso, en lien avec les ressources biologiques, ont apporté leur pierre à l’édifice de consolidation de la SPANB 2025-2030.
Pendant les deux jours des travaux, les participants ont, entre autres, suivi des présentations sur les obligations de la République du Congo en lien avec la ratification de la Convention sur la diversité biologique ; sur les ressources biologiques ; micro-organismes (Monères) ; Flore et végétation (Plantae) ; Champignons (Fungi) ; Herpétologie (Ophiologie) ; Arthropodes (Invertébrés) ; Ichtyofaune…
Selon les organisateurs, la faible représentativité des chercheurs-clés au cours des derniers ateliers ne confère pas à la version actuelle du draft une crédibilité au sein de la communauté scientifique internationale. Les raisons évoquées étant le manque de cartographie fiable des sachants et le conflit d’agendas. En effet, draft I de la SPANB présente quelques lacunes dont nombreuses méritent d’être comblées. « Cet atelier de consultation des scientifiques et chercheurs nationaux vise l’appropriation de la SPANB en cours d’actualisation par l’ensemble de la communauté scientifique nationale. Spécifiquement, il s’agit, entre autres, d’apporter les contributions de la communauté scientifique nationale au draft I », ont-ils estimé.
La directrice générale du développement durable, Olga Rosine Ossombi Mayela, a rappelé, dans son mot d’ouverture que la COP 15, organisée à Montréal sous la présidence chinoise en décembre 2022, a vu l’adoption d’un cadre mondial pour la biodiversité, fixant des cibles et des objectifs à atteindre d’ici 2030 et 2050. Elle a souligné la nécessité d’engager tous les acteurs, de tous les secteurs, dans la mise en œuvre de ce cadre mondial. « La mission du cadre pour la période allant jusqu’à 2030, dans la perspective de la vision 2050, est de prendre des mesures urgentes visant à faire cesser et à inverser la perte de biodiversité afin de promouvoir le rétablissement de la nature, dans l’intérêt des populations et de la planète, grâce à la conservation et à l’utilisation durable de la biodiversité et au partage juste et équitable des avantages découlant de l’utilisation des ressources génétiques, tout en assurant les moyens de mise en œuvre nécessaires », a-t-elle rappelé.
Selon Olga Rosine Ossombi Mayela, les actions visant à atteindre ces cibles doivent être mises en œuvre conformément à la Convention sur la diversité biologique et à ses protocoles, ainsi qu’à d’autres obligations internationales pertinentes. Ceci en tenant compte des contextes, des priorités et des conditions socioéconomiques de chaque pays.
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