Africa-Press – Congo Brazzaville. L’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République bolivarienne du Venezuela en République du Congo, Laura Evangelia Suarez, a organisé, la semaine dernière, la projection d’un film retraçant la tentative de coup d’Etat manqué contre le président de la République de l’époque, le commandant Hugo Chavez. Cette projection s’inscrivait dans le cadre du mois d’avril, mois des souvenirs dans l’histoire de ce pays.
Au cours de la cérémonie, la diplomate vénézuélienne a indiqué que le mois d’avril permet au peuple vénézuélien de se souvenir des événements qui l’ont marqué sur le plan politique. D’abord, la première révolte contre l’Espagne le 19 avril 1810, ensuite l’accession du Venezuela à l’indépendance, en avril 1821, enfin le coup d’Etat manqué contre le président de la République bolivarienne du Venezuela de l’époque, le commandant Hugo Chavez.
Le coup d’Etat du 11 avril 2002 au Venezuela avait été une tentative avortée de destitution forcée du commandant Hugo Chavez, qui fut détenu et empêché d’exercer son pouvoir pendant 47 heures, au profit de Pedro Carmona. Ce coup d’Etat fut avorté par une combinaison de force militaire et de manifestations populaires qui remit au pouvoir le président Hugo Chavez. De même, des secteurs importants des forces armées et de l’opposition anti-Chavez refusèrent de soutenir le coup de Carmona qui fut, par ailleurs, condamné par les gouvernements latino-américains lors du XVIe sommet du groupe de Rio, réuni au Costa Rica, et par différentes organisations internationales. Les Etats-Unis et l’Espagne avaient rapidement reconnu le gouvernement de facto de Carmona, mais finirent par condamner le coup d’Etat après son échec.
La projection du film par l’ambassadeur Laura Evangelia Suarez, en présence du président de la commission ad’hoc de l’Association congolaise d’amitié entre les peuples (Acap), messagère de la paix des Nations unies aux peuples du monde épris de paix, le poète-écrivain Fontaine Albert Bobeka, a permis au public d’apprécier vivement le rôle joué par l’armée vénézuélienne qui, en un temps record, avait mis fin au règne de Pedro Carmona.
La liberté, un sentiment qui germe du fond de tout être vivant
Prenant la parole à l’issue de cette projection, il a dit que la structure qu’il représente rappelle qu’à la diversité des races, des peuples, des langues, des religions, des us et coutumes, la liberté est un sentiment qui germe du fond de tout être vivant. A ce titre, « la liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui: ainsi l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la loi », confère l’article 4 de la Déclaration universelle des droits de l’homme et du citoyen de 1789. De même que « Les hommes naissent libres et demeurent libres et égaux en dignité et en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune », selon l’article 1er de la même déclaration. Enfin, l’article 13 stipule que « Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l’intérieur d’un État ».
De ce fait, a poursuivi Fontaine Albert Bobeka, la liberté devient l’un des principes sur les lesquels se fonde la démocratie depuis les origines ancestrales à ce jour. Elle est alors entendue comme un mode d’organisation de la société, qui fait converger les aspirations des peuples vers une vie de paix, de joie et de bonheur, objectif général du peuple de tous les continents. Le respect des principes démocratiques ferait que les peuples du monde vivent en harmonie et dans la cohésion sociale. « Cependant, pour bon nombre de pays où l’on pouvait légitimement prétendre que les institutions démocratiques seraient capables de satisfaire aux aspirations de l’homme à la liberté et à l’autogouvernement, l’on constate que du Nord au Sud et de l’Est à l’Ouest de notre univers, les populations continuent à crier de douleurs sous le joug des dirigeants qui étaient censés leur apporter de l’assurance, de la méfiance et le bien-être social », a déclaré Fontaine Albert Bobeka.
L’Acap espère que la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et de leurs droits égaux et inaliénables constitue le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde, selon toujours la Déclaration universelle des droits de l’homme. Ainsi donc, messagère de paix des Nations unies, elle rappelle aux États qu’ils sont tenus à la fois de s’abstenir de limiter abusivement des droits de l’homme et d’agir en vue de les protéger. « Ils font obligation de respecter » et d’agir en vue de protéger les droits de l’homme.
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