Africa-Press – Congo Brazzaville. La projection la semaine dernière du film « Bolívar, l’homme des difficultés » par l’ambassade de la République bolivarienne du Venezuela en République du Congo s’inscrit dans le cadre la commémoration de « Juillet patriotique ».
L’ambassade de la République bolivarienne du Venezuela au Congo a commémoré le 214e anniversaire de l’indépendance de ce pays par la projection du film « Bolívar, l’homme des difficultés ». Cette projection s’est déroulée en présence du doyen des cinéastes congolais, Sébastien Kamba, des représentants de l’Association congolaise d’amitié entre les peuples (Acap), des enseignants et étudiants du cours d’espagnol dispensé par l’ambassade ainsi que des chevaliers de la plume.
Cette projection a permis aux participants de découvrir en détail l’action politique et diplomatique menée par le libérateur Simón Bolívar après la » Déclaration de l’indépendance ». Parallèlement, l’ambassadrice du Venezuela au Congo, Laura Evangelia Suárez, a expliqué l’importance de la date du 5 juillet 1811 et de la bataille de Carabobo du 24 juin 1821 pour sceller l’indépendance du pays.
La diplomate vénézuélienne a également expliqué le contexte du film et certains événements importants, soulignant le rôle clé des femmes dans la lutte du libérateur pour l’établissement des Républiques et sceller l’indépendance de toutes ces nouvelles nations. Elle a aussi souligné que le Venezuela poursuit sa résistance et sa lutte pour le droit d’exister en tant que nation souveraine, comme il l’a fait 214 ans après la déclaration d’indépendance, réaffirmant ainsi sa nature humaniste et pacifique.
A l’issue de cette projection, il y a eu quelques réactions parmi lesquelles celle du réalisateur congolais Sébastien Kamba. Il a salué la production et le montage du film, soulignant qu’il était enrichissant pour mieux faire la connaissance du libérateur, de l’histoire du Venezuela et des luttes des peuples noirs des Amériques.
De son côté, le représentant de l’Acap a adressé un brillant message de paix, tout comme les observations des journalistes présents sur la capacité du libérateur à créer son imprimerie pour faire avancer ses projets libérateurs, et celle de l’écrivaine, Carmen Fifamè Toudounou, qui a souligné l’importance des femmes dans tous les efforts entrepris par le libérateur.
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