Musique Traditionnelle: le “Ngoma” Va Retentir dans les Rues de Brazzaville

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Musique Traditionnelle: le "Ngoma" Va Retentir dans les Rues de Brazzaville

Africa-Press – Congo Brazzaville. La première édition du festival de musique traditionnelle « Piero na mbonda, ngoma na Piero» aura lieu du 20 au 21 juillet, à Brazzaville. Le festival a pour but de valoriser le ngoma, le tam-tam.

Le festival sera organisé sous le patronage de l’ambassade d’Italie au Congo et la compagnie Kangou, dirigée par le couple percussionniste Audrey et Emanuela Kangou dit Ta Kangou et Ma Kangou. Il se déroulera à Bacongo, dans le deuxième arrondissement de Brazzaville, aux espaces Kangou et Casimir-Zoba dit Zao, parrain de l’événement.

Cette première édition donnera de la visibilité au tam-tam. Durant deux jours, plusieurs groupes traditionnels aussi bien que modernes feront valoir leur créativité à travers une compétition qui se tiendra le deuxième jour. Le premier jour, il y aura de l’animation générale. La phase de compétition permettra de stimuler les groupes à chercher dans la pratique de l’art et apporter les résultats de leurs recherches. Le festival est organisé en hommage à Piero, le père d’Emanuela Ma Kangou, qui lui a enseigné des valeurs de l’art.

« Le festival “Piero na mbonda, ngoma na Piero” va ressembler à une fête grandiose à tous les ngoma du Congo. Il y a plusieurs années qu’on n’entend plus le ngoma. Si on ne fait pas des festival, le ngoma va disparaître. C’est un patrimoine que nous devons conserver. Célébrons le tam-tam un instant », a indiqué Audrey Ta Kangou au cours d’une conférence de presse tenue le 19 avril. Il a, par ailleurs, invité la population à venir nombreuse découvrir le mystère du ngoma à ce grand festival.

Cet événement, pense Emanuela dit Ma Kangou, est une occasion de faire revivre à la population des moments pathétiques aux résonances du tam-tam.

« Dans le temps, à Brazzaville, il y avait des tamtameurs partout, dans les rues, la résonance de tam-tam attirait beaucoup de gens. Lorsqu’on arrivait à Brazzaville, tout ce qu’on entendait, c’était le son du tam tam. C’est pour cela que je suis arrivée ici au Congo. Nous voulons faire revivre à la population ce vieux beau temps, avoir des tamtameurs dans les rues », a-t-elle fait savoir.

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