Théâtre : David Bobée et les élèves du Théâtre du Nord à l’espace culturel Yaro et à l’IFC

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Théâtre : David Bobée et les élèves du Théâtre du Nord à l’espace culturel Yaro et à l’IFC
Théâtre : David Bobée et les élèves du Théâtre du Nord à l’espace culturel Yaro et à l’IFC

Africa-Press – Congo Brazzaville. Le directeur de l’école de Théâtre du Nord (Lille, en France) séjourne à Pointe-Noire avec dix-sept élèves qui se produiront, les 1er et 2 décembre, à l’Espace culturel Yaro et à l’Institut français du Congo (IFC), jouant la pièce intitulée « Le fruit défendu », mise en scène par Pierre Claver Mabiala, directeur de ce lieu culturel.

La délégation venue de Lille est arrivée à Pointe-Noire le 22 novembre dernier. Le séjour de travail de David Bobée, accompagné de Blandine Du Jardin, directrice adjointe du Théâtre du Nord, et de leurs élèves (dont treize sont en option jeu d’acteurs et quatre en option auteur et actrice) entre dans le cadre des échanges artistiques entre l’Espace culturel Yaro et l’école de Théâtre du Nord. La pièce « Le fruit défendu », qui sera présentée le 1er décembre à cet espace culturel et le 2 à l’IFC, est un roman du Congolais Romuald Ndjimbi adapté par Jean-Baptiste Tati Utaliane.

A l’espace culturel Yaro où se déroulent les répétitions, membres de l’équipe de cette structure et ceux de la délégation du Théâtre du Nord ( un des trente-cinq centres dramatiques de France) s’activent pour monter et produire un beau spectacle dans les délais. « Le fruit défendu » relate une histoire qui se déroule en Afrique et en grande partie dans le monde des ténèbres, au pays des sorciers. C’est l’histoire d’un jeune homme dont la chair était déjà programmée dans une ristourne rituelle par son oncle pour l’un des festins annuels de la communauté des sorciers dont il est membre. La pièce est ponctuée de chants du pays qui apportent une belle ambiance au spectacle et au lieu des répétitions.

La mise scène du spectacle est assurée par Pierre Claver Mabiala assisté de Tamane Goma, avec Guy Narcisse Makanga à la régie son et Prince Matchindi à la régie lumière. A la question de savoir pourquoi le choix de ce texte, Pierre Claver Mabiala a expliqué : « Comme c’est un projet d’échange artistique, il était mieux de choisir une pièce qui parle des réalités africaines qui influencent le théâtre africain. Un texte sur la sorcellerie avec des rites et rituels me paraissait une chose évidente permettant de faire comprendre à ces jeunes certaines réalités africaines et du Congo».

Notons qu’outre le spectacle de théâtre, les élèves auteurs et actrices travaillent en atelier avec Didier Ongaly pour le conte et Gilles Douta sur le slam. La restitution de ces ateliers se fera les 1er et 2 décembre, lors des représentations de la pièce « Le fruit défendu » à l’espace Yaro et à l’IFC.

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