Africa-Press – Congo Brazzaville. Le président fondateur de la coopérative agropastorale ‘’Ya diyi’’ et membre de la commission défense et sécurité du Sénat, M. Justin Goma Gabou, a plaidé récemment à Brazzaville, pour le développement de l’apiculture professionnelle au Congo, en vue de contribuer à la diversification de l’économie.
«Le Congo ne figure nulle part sur la liste des pays producteurs et exportateurs de miel situés au nord et au sud du désert du Sahara. Ici, l’apiculture est peu connue et développée en comparaison à d’autres pays d’Afrique et de la sous-région, où des milliers de tonnes de miel et d’autres produits de la ruche sont exportés vers l’extérieur, contribuant ainsi au Pib de ces pays», a-t-il fait savoir lors de la séance plénière.
Répondant à l’appel lancé par le Président de la République, M. Denis Sassou-N’Guesso, à savoir ‘’Un parlementaire un champ’’, M. Goma Gabou a pris la décision de contribuer au développement de ce secteur en apportant sa part de Pib et de hisser le pays au rang des Etats africains producteurs et exportateurs de miel.
A cet effet, il a proposé une stratégie résumée en 11 activités principales, dont l’installation d’une usine de fabrication de ruches, la création d’une école de formation en apiculture professionnelle et la possibilité de disposer d’un ou des textes juridiques pour la protection de l’abeille, actuellement menacée par des techniques de cueillette de miel
Selon lui, le Congo, pays producteur du pétrole, peut compter sur l’apiculture pour diversifier son économie en formant le maximum de Congolais au métier d’apiculteur et susciter l’intérêt des pouvoirs publics. Ainsi, ces derniers pourront prendre en main ce secteur en apportant des appuis financiers conséquents, à l’instar des autres pays africains.
«J’ai choisi l’apiculture parce qu’il est un domaine peu pratiqué et peu connu, mais qui génère beaucoup de revenus. J’ai fait état de ce que le baril de pétrole contenant 159.000 litres coûte 42.000 Fcfa. Cependant, 159.000 litres de miel, vendu à l’international coûtent cinq ou six fois le prix du baril de pétrole», a confié M. Goma Gabou.
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