Africa-Press – Congo Brazzaville. Cent milliards de dollars américains, c’est le montant que compte investir Economic Développement Organisation Global, Edo Global, dans plusieurs projets de développement au Congo-Kinshasa. Cette information a été livrée dernièrement par Madame Maria Backlund, lors d’une conférence de presse tenue dernièrement à l’Hôtel Royal dans la Commune de la Gombe.
Basé en Australie, EDO Global entend de déployé en l’espace de 3 à 4 ans dans les projets durables, faisables et profitables à tous. Installée à Kisangani, dans la province de la Tshopo où elle évolue et assiste veuves, vieillards et orphelins, Maria Backlund est Géologue de formation. Très active, elle est souvent consultée par le gouvernement provincial de la Tshopo comme Experte.
Des défis à relever
A la faveur de la présentation de EDO Global et ses objectifs en RDC qu’elle a
faite mercredi 08 septembre à l’hôtel Royale, sur fond d’un diaporama de la professeure Lauren Vogel, elle n’est pas allé par le dos de la cuillère pour démontrer que la RDC est économiquement en déclin.
La Tshopo où elle vit, a-telle noté, a besoin de 36 mégawatts. La centrale
électrique que la province possède a été construise en 1954 par les Belges et produit 4 mégawatts à ce jour seulement. “On a 2 heures d’électricité par jour et ce n’est pas tout le monde qui en bénéficie”, confie-telle en précisant: “Si nous avons les 2 heures par jour, c’est compte tenu de notre importance et ceux qui ne pèsent pas n’ont rien”. Dans le même ordre d’idées, elle indique que si vous n’avez pas de groupe électrogène, vous êtes à plaindre car ne
pouvant même pas charger le téléphone”.
Des Projets à Impacts visibles
Pour parer à tout ça, EDO Global a intégré dans son projet les routes, écoles, logements avec toutes les commodités d’usage (douches, toilettes, cuisines…). “Le montant que l’on voudrait investir en RDC se chiffre à 100 milliards USD dans l’espace de 3 à 4 ans”, a-telle révélé en soulignant qu’ils vont se pencher sur les projets durables, faisables et profitables parce que tout le monde doit avoir de bénéfices. Celui qui présente un projet, a-t-elle noté, va être contrôlé, vérifié, pour voir comment le travail se fait.
Si le projet n’arrive pas à satisfaire, EDO Global rompt le contrat. Si ça avance bien et que l’argent est utilisé à bon escient, on demande aux porteurs de ces projets de financer les autres projets avec une partie des bénéfices. EDO Global, a-ton retenu, est un partenaire du secteur privé et secteur public au service d’une meilleure économie.
Comment expliquer le manque de développement économique en RDC ?
Se penchant sur une étude de l’économie de la RDC, à EDO Global on s’est demandé comment expliquer le manque de développement économique dans ce pays? Un paradoxe difficile à comprendre pour un pays aux réserves naturelles estimées à 24.000 milliards USD. 50% des ressources
aquatiques et forestières du continent africain, 70% du cobalt mondial.
Des mesures économiques…
De fil à aiguille, EDO Global démontre que le PIB de la RDC représente 0,035% du PIB australien qui est de 1.397.000.00 USD. Tandis que celui de la RDC est de 50.401.00 millions USD. Le PIB par habitant en RDC est de 581 USD, de 1817 USD au Kenya et 55,057 USD en Australie.
En RDC, 9% de la population utilise l’internet, 5% a accès à des installations sanitaires fiables. Eu égard à ces observations, est-il possible de changer cet état de choses?, se demande EDO Global en estimant tout de même qu’en l’espace d’une génération, c’est possible. A condition de faciliter l’accès pour tous à l’éducation, aux emplois et à la santé. Il a suffit d’une génération
pour Taïwan dont la croissance surpasse celle de la Chine. Et les Taïwans sont
en moyenne 30 fois plus riches qu’en 1950. Les Congolais, eux, sont deux
fois plus pauvres qu’en 1950. Pas d’infrastructures, pas de gouvernance, pas
de stabilité, pas de financements, de façon que le pays est classé 161 sur 169. Dès lors, le but poursuivi par EDO Global est d’offrir le même accès aux opportunités, une approche factuelle, un financement permettant un élan de croissance, un an de garantie salariale aux fonctionnaires de l’Etat.
Il est à noter que chaque projet est conçu comme une fondation permettant
la croissance et le développement (production, extraction, prestation service
et logistique durable bénéfique à l’économie et avantageux pour la RDC ). Pour
EDO Global, une gestion de projet indépendante et hautement qualifié est gage
d’une finance permettant un élan de croissance. De la même façon que les projets réussis jouent en faveur de la croissance économique pour une génération prospère. Parlant du projet minier de la Tshopo, Maria Backlund dit qu’il offre un salaire minimum garantie, la sécurité des conditions de travail, les infrastructures sur les sites, les procédés et alternatives protégeant l’environnement. Et sur chaque site, il existe un environnement de travail adapté à la parité, les crèches et des infrastructures médical.
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