Africa-Press – Congo Brazzaville. La représentante de la Banque mondiale en République du Congo, Louise Pierrette Mvono a révélé le 20 mars à Brazzaville, la nécessité d’impliquer les jeunes dans les projets de la Banque Mondiale, ce à travers des formations pour profiter des efforts et de l’expertise de cette couche dans la gestion des différents projets.
« Il est plus qu’important de renforcer les capacités des jeunes congolais âgés de 18 à 35 ans. Nous avons formés des jeunes dans le domaine de sauvegarde de l’environnement gouvernementale et sociale, nous savons tous qu’il s’agit d’un secteur extrêmement important pour le Congo dans la mesure où il s’agit d’un pays situé dans le centre du bassin du Congo et l’adaptation des populations au changement climatique à la gestion des écosystèmes est crucial. Cette formation nous permettra d’avoir un pipeline ou une transition en matière de capacité sur les questions de gestion de l’environnement », a déclaré la représentante de la Banque mondiale en République du Congo, Louise Pierrette Mvono, au terme de la revue du portefeuille de la Banque mondiale.
« Cette revue a été extrêmement riche en échange, chacun des partenaires a eu l’opportunité d’apprécier l’impact des actions posées et l’impact des différents projets qui ont clôturé au cours de cette année sur les populations et sur les institutions. A l’issue des assises nous avons noté que le souhait de tous les acteurs est de nous assurer que les bénéficiaires tirent profit des opérations mises en œuvre à travers ces projets », a-t-elle ajoutée.
De son côté, le directeur de cabinet du ministre du plan de la statistique et de l’intégration régionale, Ferdinand Sosthène Likouka a également souligné la nécessité de vulgariser et faire connaître aux gestionnaires de projet les différents projets financés par la banque mondiale en vue de mieux les évaluation. « Il a été noté au cours de ce séminaire le besoin énorme de vulgariser les projets financés par la Banque mondiale au Congo dans les administrations et institutions. Nombreux découvrent ces projets pourtant ces projets sont du gouvernement, ce qui revient à dire qu’il y a un grand problème de sensibilisation autour des projets financés par cette institution financière. Je pense que nous devrions fournir des efforts pour y remédier et veiller à leurs évaluation », a-t-il dit.
La revue de la performance du portefeuille des projets financés par la Banque mondiale sera suivie des journées de partage des connaissances.
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