Africa-Press – Congo Brazzaville. La Commission nationale congolaise pour l’Unesco a tenu, le 17 septembre, à Brazzaville son assemblée générale prélude à la 43e session de la Conférence générale de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), prévue du 30 octobre au 13 novembre 2025 à Samarcande en Ouzbékistan.
L’assemblée générale a réuni les représentants des ministères sectoriels, de la représentation nationale de l’Unesco, des présidents des universités publiques, chercheurs, des organisations de la société civile ainsi que des experts partenaires, afin d’harmoniser la position du Congo sur les principaux dossiers inscrits à l’ordre du jour international, notamment la candidature du Congolais Firmin Edouard Matoko au poste de directeur général.
« Cette session de 2025 marquera un moment décisif pour notre organisation, avec la nomination d’un nouveau directeur général. Mais aussi, elle interviendra presque à la fin du cycle du Plan national de développement 2026 et sera la dernière conférence avant l’échéance des objectifs de développement durable à l’horizon 2030 », a indiqué le représentant adjoint de l’Unesco, Brice Olivier Kamwa.
Au cours de ces travaux, les participants vont examiner les grandes thématiques qui seront débattues à l’Unesco, notamment la promotion de l’éducation, les sciences exactes, les sciences humaines et sociales, la culture, l’information, la communication, l’administration programme et relations extérieures.
Le secrétaire général de la Commission nationale congolaise pour l’Unesco, Gabriel Bokoumaka, a insisté sur l’apport de son secrétariat pour avoir accompli au titre de l’année 20224-2025 des activités qui ont rendu visibles les actions de l’Unesco en dépit du contexte budgétaire difficile.
Dans cette situation, précise t-il, le secrétariat a, entre autres, procédé à la vulgarisation des deux recommandations majeures sur la science ouverte et l’IA ; la mise en place des points focaux des programmes inter-gouvernementaux de l’Unesco, etc.
Cette assemblée générale a également servi de cadre pour dresser le bilan des activités menées par la Commission au cours des dernières années. Les avancées enregistrées dans le domaine de l’éducation, comme la formation de 1600 enseignants bénévoles dans la pratique de la classe en s’appropriant le programme d’étude du primaire ; dans la culture avec l’appui à la préparation du Fespam et à la préparation des biens à soumettre sur les listes du patrimoine ; au niveau de la promotion de la femme: l’appui au programme de sensibilisation contre les violences basées sur le genre, avec une vulgarisation de la loi Mouebara.
Les conclusions et recommandations issues de cette rencontre seront transmises à la délégation congolaise qui prendra part à la Conférence générale de l’Unesco. « J’invite par conséquent les participants à un travail de fond. Que ce soit dans le traitement des projets de résolutions soumis aux Etats membres, ou dans les propositions à faire, en vue de l’amélioration de la gestion des différents programmes, organes, instituts ou réseaux de l’Unesco. Cette assemblée générale doit faire montre d’un grand savoir-faire et formuler des recommandations pertinentes, qui seront portées par nos délégués », a exhorté le conseiller au ministère de l’Enseignent supérieur, Bernard Mabiala M’passi.
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