Africa-Press – Congo Brazzaville. Le ministère de l’Enseignement supérieur, en partenariat avec la délégation de l’Union européenne au Congo, a organisé, le 6 avril, la première session d’information sur le projet Erasmus+. L’objectif est de renforcer l’accompagnement des candidats potentiels aux offres d’opportunités de ce programme.
L’activité ayant rassemblé plusieurs participants issus des universités publiques et privées, des institutions de recherches, des enseignants-chercheurs et étudiants a permis de présenter les opportunités offertes par Erasmus+ pour la période 2021-2027. Il a été question d’informer les participants sur les priorités, les actions et les moyens de financements de ce programme ; de présenter les modalités de candidatures et les critères d’éligibilité; de renforcer les capacités des établissements d’enseignement et des organisations congolaises à monter des projets Erasmus+ tout en créant des espaces d’échanges entre les parties prenantes nationales afin de favoriser des partenariats à l’échelle internationale.
Dans son allocution d’ouverture, la ministre de l’Enseignement supérieur, le Pr Delphine Edith Emmanuel, a souligné l’importance de ce type de programme pour les professionnels d’universités et les étudiants congolais qui tirent profit des opportunités qu’offre l’Union européenne (UE) de poursuivre leur formation académique à l’étranger. « Les sociétés révèlent le fait que tant que vous vivez en cercle fermé, vous n’avez pas la possibilité d’acquérir le maximum de connaissances. Ce programme Erasmus va permettre d’améliorer qualitativement le niveau de connaissance aussi bien pour les étudiants que les enseignants. C’est pour le système d’enseignement supérieur de notre pays une possibilité fantastique. Nous sommes un pays francophone et, jusque-là, la France et certains Etats étaient nos partenaires privilégiés, mais avec le programme Erasmus+, nous avons une ouverture sur les universités des 27 Etats de l’UE. Nous mettons en œuvre lentement ce programme qui pourtant est vieux de 35 ans et sûrement elle porte ses fruits », a-t-elle indiqué.
La ministre a, par ailleurs, souligné que cette séance de formation s’impose dans la mesure où, depuis le lancement du programme, il y avait des difficultés liées à l’information. Les conditions et les procédures n’étaient pas comprises. « C’est pour cela qu’il y a non seulement des présentations théoriques, mais aussi un partage d’expérience. C’est un moment phare qui permettra d’accéder à la bourse Erasmus+. Il nous permettra de constater que les chercheurs et étudiants pourront être plus nombreux à postuler pour cette bourse, car seule une jeunesse bien formée sera en mesure de contribuer au développement de notre pays », a expliqué la ministre.
De son côté, Anne Marchal, ambassadeur de l’UE et promoteur du programme Erasmus+ au Congo, a rappelé l’engagement de son institution à soutenir l’éducation, la formation, la jeunesse et le sport. Pour le promoteur, ce projet est un véritable levier de transformation, Il finance la mobilité académique et soutient les projets de coopération entre le Congo et l’UE dans plusieurs domaines.
A noter que dans l’enseignement supérieur, Erasmus+ encourage fortement la mobilité physique et hybride des étudiants indépendamment de la filière et du cycle d’études. Il offre également des opportunités de développement professionnel à l’étranger au personnel enseignant et administratif, tout en facilitant la participation des professionnels du monde du travail aux formations dans les établissements d’enseignement supérieur.
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