Africa-Press – Congo Brazzaville. Membre du Conseil national supérieur professionnel des Agents des recherches privées et inscrit aux Chambres professionnelles des détectives français, le Congolais Jean Bastien Makoundou, expert en recherche de preuves et d’informations, parle de son métier de détective, dix-neuf ans après.
Les Dépêches de Brazzaville (L.D.B.) : Comment êtes-vous devenu détective privé ?
Jean Bastien Makoundou (J.B.M.) :
J’exerce un métier jeune, encore méconnu du grand public. À première vue, il est question de parler des techniques d’enquêtes, de la formation, des filatures et des planques. Pourtant, il est juste question d’un métier drastiquement encadré et règlementé qui assure le respect des droits des personnes. Ma fonction consiste à intervenir pour le compte de particuliers ou de professionnels dans le cadre de litiges en justice.
L.D.B. : Quelle est votre apport auprès de la justice ?
J.B.M. :
En collaboration avec les avocats, huissiers et les agents de la Commission nationale de la lutte contre la corruption, la concussion et la fraude, j’apporte des éléments de preuves afin que le client puisse non seulement se défendre et faire valoir ses droits, mais aussi obtenir satisfaction. Je travaille à la fois pour les particuliers, les entreprises et les institutions. En cette période de cyber-insécurité à travers le monde, mes rapports d’intervention en toute discrétion peuvent parfois être déterminants selon le type de procédure.
L.D.B. : Comptez-vous exporter ce métier vers le Congo ?
J.B.M. :
J’ai entamé mes démarches d’installation au Congo depuis déjà cinq ans. Aujourd’hui, après une expérience de près de vingt ans en France, j’envisage vivement d’exercer dans mon pays d’origine. Je suis ouvert à une collaboration avec les institutions et, de manière modeste, désireux d’apporter ma contribution à l’évolution de notre système judiciaire, que ce soit face à la cybercriminalité ou aux nouveaux fléaux ayant recours aux services spéciaux, à la protection de personnes ou au transport en toute discrétion soumis au secret professionnel. Sur ce, l’ouverture d’un cabinet de détective privé s’impose. En respect du code de déontologie officiel opposable aux juges, il sera spécialisé dans le recueil d’informations ou de renseignements et de preuves (audio, photo, écrit) pour le compte des particuliers, des entreprises ou des institutions.
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