Africa-Press – Congo Brazzaville. Le représentant de l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) au Congo, Dademanao Pissang Tchangai, a souligné, le 11 juin à Brazzaville que le programme de coopération technique mis en œuvre par la FAO et le gouvernement congolais vise à promouvoir une aquaculture commerciale, durable, professionnelle et dont l’objectif permettra au secteur de devenir un pilier stratégique de la sécurité alimentaire, de la nutrition et du développement local.
« L’aquaculture a connu un essor remarquable au cours des dernières décennies, au point de fournir aujourd’hui plus de la moitié des produits aquatiques consommés dans le monde. Ce secteur est appelé désormais à jouer un rôle encore plus central dans la sécurité alimentaire et nutritionnelle tout en contribuant significativement à la croissance économique, à la réduction de la pauvreté et à la création d’emplois », a indiqué le représentant de la FAO au Congo à l’ouverture de l’atelier de renforcement des capacités pour la promotion des investissements aquacoles au Congo à travers l’analyse de leur rentabilité en appui au développement des plans d’affaires.
« Pour atteindre son plein potentiel, l’aquaculture doit s’inscrire dans une trajectoire de développement durable fondée sur l’adoption de technologie moderne, sur une gestion responsable des ressources et sur la viabilité économique des projets. Elle doit être une filière respectueuse de l’environnement, socialement équitable, économiquement rentable et capable de répondre aux générations présentes et futures », a-t-il ajouté.
Par ailleurs, le directeur de cabinet du ministre de l’agriculture de l’élevage et de la pêche Pascal Robin Ongoka a fait savoir que malgré son potentiel avéré, le développement de l’aquaculture au Congo reste encore en deçà des attentes à cause des freins bien identifiés notamment l’accès limité aux financements, le manque de données économiques fiables et la faible structuration des filières. « C’est pourquoi la thématique de cet atelier est d’une pertinence capitale. Afin de susciter des investissements durables, il est impératif de démontrer chiffres à l’appui, la rentabilité des projets aquacoles. Il est aussi crucial de former nos entrepreneurs, nos jeunes, nos porteurs de projets à la construction rigoureuse des plans d’affaires pour attirer les financements publics et privés », a-t-il renchéri.
L’atelier de renforcement des capacités pour la promotion des investissements aquacoles au Congo à travers l’analyse de leur rentabilité en appui au développement des plans d’affaires prendra fin le 13 juin de l’année en cours.
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