Fespam 2025 Nouveau Matériel au Musée Panafricain

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Fespam 2025 Nouveau Matériel au Musée Panafricain
Fespam 2025 Nouveau Matériel au Musée Panafricain

Africa-Press – Congo Brazzaville. À l’occasion de la 12e édition du Festival panafricain de musique (Fespam), qui se tient du 19 au 26 juillet à Brazzaville, le Musée panafricain de la musique vient de s’enrichir de nouveaux instruments traditionnels offerts par plusieurs pays du continent. La cérémonie de réception s’est déroulée, le 21 juillet, en présence de la ministre de l’Industrie culturelle, touristique, artistique et des Loisirs, Marie Hélène Lydie Pongault, du directeur de ce Musée, Honoré Mobonda, et du commissaire général du Fespam, Hugues Gervais Ondaye.

Les instruments, venus de la République démocratique du Congo, de la Côte d’Ivoire, de la Mauritanie, du Rwanda et du Sénégal, témoignent de la diversité et de la richesse de la tradition musicale africaine. Parmi les pièces reçues, il y a le pendé, le tambour, le goni, l’inanga, l’umuduri, l’inyahura et le xylophone. Chacun est porteur d’une histoire, d’un usage rituel ou festif et d’un ancrage culturel profond.

Pour Abdou Sambadjiata, directeur général de la Culture de la Côte d’Ivoire, le goni est plus qu’un simple instrument: c’est une flûte jouée par les griots pour magnifier les valeurs et les mémoires du peuple. Du côté de la Mauritanie, la directrice des Arts et de la Culture, Vienvona Bobajidou, a souligné que l’inanga est traditionnellement réservé aux hommes lors de cérémonies importantes. Le umuduri, quant à lui, a été présenté comme un instrument de berceuse utilisé pour apaiser et transmettre des émotions douces.

Ce geste de dons s’inscrit dans une dynamique ancienne du Fespam, dont l’un des piliers fondateurs est l’exposition et la préservation des instruments traditionnels africains. Depuis sa création, le festival nourrit l’ambition de doter l’Afrique d’une mémoire organologique en constituant un véritable trésor musical collectif à travers le Musée panafricain de la musique. Ouvert au public depuis 2008 à l’École nationale des beaux-arts Paul-Kamba, ce musée est le fruit d’un long processus amorcé dès les années 1990.

À ce jour, 21 pays ont contribué à sa constitution, notamment la Libye, le Ghana et la République du Congo. Grâce à la numérisation de ses collections dans le cadre du projet Prima avec le Musée des instruments de musique de Bruxelles, ses trésors sont également accessibles en ligne. En saluant ces nouvelles contributions, la ministre Lydie Pongault a exprimé sa gratitude envers les pays donateurs, tout en réaffirmant l’importance de ce musée comme vecteur de sauvegarde du patrimoine musical africain. Un patrimoine vivant au cœur même de l’esprit du Fespam.

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