le congo et wwf s’unissent pour la cogestion du parc national de ntokou-pikounda

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le congo et wwf s’unissent pour la cogestion du parc national de ntokou-pikounda
le congo et wwf s’unissent pour la cogestion du parc national de ntokou-pikounda

Africa-Press – Congo Brazzaville. Le ministre de l’économie forestière, Rosalie Matondo, et le directeur régional du bassin du Congo pour le Fonds mondial pour la nature (WWF), Martin Kabaluapa, ont signé le 25 mars à Brazzaville deux accords: l’accord de partenariat définissant les modalités de cogestion du parc national de Ntokou-Pikounda, et le protocole d’accord pour l’appui à la conservation de la gestion durable de la biodiversité dans l’espace triduum interzone Congo (ETIC). Ces deux accords visent à améliorer la gouvernance des aires protégées et à responsabiliser davantage les populations riveraines dans la conservation des écosystèmes naturels.

La signature de ces accords renforce la résilience du gouvernement congolais dans la gestion de ses écosystèmes naturels et l’environnement. « A travers ces engagements, nous réaffirmons notre volonté d’améliorer la gouvernance des aires protégées et d’impliquer davantage les communautés locales et les populations autochtones dans la gestion durable de nos ressources naturelles et la valorisation du capital naturel de notre pays en l’intégrant dans notre PIB national. Nous sommes convaincus que les activités d’écotourisme et les projets de développement local autour de ces aires protégées contribueront significativement à la croissance économique et à l’amélioration des conditions de vie des populations riveraines, en les rendant des vrais acteurs de la conservation », a indiqué la ministre de l’économie forestière, Rosalie Matondo.

Pour le directeur régional du bassin du Congo pour le Fonds mondial pour la nature (WWF), Martin Kabaluapa, ces accords mettent en exergue une dimension humaine: « Ces accords prennent en compte non seulement les acquis et les leçons tirées des accords précédents, mais également de nouvelles orientations stratégiques qui mettent l’action sur les droits de l’homme et sur la sauvegarde environnementale et sociale. En signant ces deux nouveaux accords, le WWF réaffirme son engagement d’œuvrer aux côtés du gouvernement congolais dans la mise en œuvre des engagements internationaux sur l’environnement, le climat et la biodiversité, ainsi que sur ses politiques et stratégies nationales en faveur de la nature et du développement durable », a-t-il expliqué.

Lors de cette cérémonie de signature d’accords entre le directeur régional du bassin du Congo du WWF, Martin Kabaluapa, et le gouvernement congolais, représenté par la ministre de l’économie forestière Rosalie Matondo, l’attaché administratif au ministère de l’économie forestière, Nkounkou Mienandi, a décliné quelques objectifs visés par ces accords.

Concernant l’accord sur la cogestion du parc Ntokou-Pikounda: « Il vise à définir les relations et les principes qui guident les parties au sein du partenariat concernant la cogestion, la gouvernance et le financement du parc et de sa périphérie ; à améliorer et maintenir l’écosystème naturel, la biodiversité, l’état de conservation et les services environnementaux du parc ; à développer et renforcer les compétences et les capacités du personnel de l’Agence congolaise de la faune et des aires protégées (ACFAP) affectés au parc pour sa gestion efficace ; à promouvoir et respecter les droits des communautés locales et autochtones lors de la mise en œuvre des activités de conservation dans le cadre du présent accord ; à travailler en étroite collaboration avec les communautés locales et les populations autochtones de Ntokou et de Pikounda pour s’assurer que les mesures de gestion du parc répondent aux besoins des populations locales et les impliquer en tant qu’acteurs principaux et détenteurs de droits dans la conservation ; à mobiliser des financements nécessaires à la réalisation des objectifs du partenariat et l’expertise technique nécessaire à la préservation du parc ».

Quant au partenariat sur le protocole d’accord pour l’appui à la conservation de la gestion durable de la biodiversité dans l’ETIC, le but est: « De promouvoir et respecter les droits des communautés locales et des populations autochtones lors de la mise en œuvre des activités de conservation dans le cadre du présent accord ; de mobiliser des financements nécessaires à la réalisation de l’objectif de ce présent accord et l’expertise technique nécessaire à la préservation de la biodiversité de l’ETIC et ses écosystèmes naturels ; de promouvoir les valeurs et les bonnes pratiques liées à la préservation des écosystèmes auprès des parties prenantes ; de travailler en étroite collaboration avec le comité local et les populations locales dans l’ETIC pour identifier et promouvoir des moyens de subsistance alternatifs, notamment des activités génératrices de revenus afin de contribuer à la réduction de la pauvreté et réduire les pratiques de chasse illégale et non-durable », a laissé entendre l’attaché administratif du ministère de l’économie forestière.

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