Africa-Press – Congo Brazzaville. Le Parti social-démocrate congolais (PSDC) et le Rassemblement pour la démocratie et le développement (RDD) font partie des partis politiques de l’opposition qui ne sont plus reconnus par le ministère de l’Intérieur, selon un arrêté publié le 30 juin de cette année.
Ces deux formations, créées en 1990 après le changement de régime et l’autorisation des partis politiques, ont été retirées de la liste officielle des partis reconnus au Congo. Sur la nouvelle liste, qui compte désormais 42 partis autorisés, le PSDC et le RDD n’y figurent plus.
Ces partis exclus avaient, avec six autres formations, décidé de créer une plateforme appelée Rassemblement des forces du changement (RFC), confiant la coordination à Clément Mierassa, président du PSDC. Cette coalition politique visait notamment à désigner un candidat commun pour l’élection présidentielle de 2026.
Parmi les autres partis écartés figure également le Parti du peuple (PAPE), fondé en 1994 par feu William Otta et dirigé depuis 2018 par Jean-Pierre Agnangoye.
En revanche, le Parti congolais du travail (PCT) conserve sa place de premier parti, suivi de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS), du Mouvement républicain (MR) de Destin Gavet, du Conseil national des républicains (CNR) de Frédéric Bintsamou, alias Pasteur Ntumi, ainsi que d’Alliance de Zinga Mavoungou Mabio.
Par ailleurs, Romain Vivien Manangou, du parti Debout pour le Congo, et Dave Mafoula, du parti Les Souverainistes, attendent toujours la délivrance de leur récépissé par le ministère de l’Intérieur.
Au regard de cette nouvelle liste restreinte à 42 partis, ces formations d’opposition exclues ne pourront pas se présenter aux prochaines élections présidentielles sous leur bannière. Elles ne pourront concourir qu’en tant que candidats indépendants.
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