sassou n’guesso salue les progrès accomplis par la république

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sassou n’guesso salue les progrès accomplis par la république
sassou n’guesso salue les progrès accomplis par la république

Africa-Press – Congo Brazzaville. Le Chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso a salué le 28 novembre à Brazzaville, le bond prodigieux réalisé par le Congo, en matière d’infrastructures de transports, aériens plus d’un demi siècle après la proclamation de la République.

«C’est l’opportunité pour les générations actuelles de jeter un nouveau regard figé dans le temps et un coup d’œil sur les grands repères de l’évolution de la République pour apprécier le travail accompli en vue de transformer et moderniser notre pays », a souligné le Président de la République à l’occasion de son message sur l’état de la Nation devant le Parlement réuni en congrès, couplé à la célébration de la Journée de la Proclamation de la République.

Denis Sassou N’Guesso a fait savoir qu’à la proclamation de la République, le 28 novembre 1958, l’Etat n’était en réalité qu’un amas de services administratifs embryonnaire, sans structure bancaire ouverte aux populations, les transactions financières s’opéraient essentiellement par le biais de services postaux.

Sur le plan sanitaire, le Congo ne comptait qu’un seul hôpital général, affecté au quatre Etat de l’Afrique Equatoriale Française. Moins d’une vingtaines d’écoles primaires, une dizaine de collèges, quatre lycée constituaient l’ossature de l’Enseignement général pour l’ensemble du Congo, a-t-il relevé, ajoutant que l’enseignement technique ne reposait que sur l’actuel lycée du 1er mai à Brazzaville, alors Ecole professionnelle fédérale de l’Afrique équatoriale française. Tandis que le cycle supérieur était inexistant.

Le Chef de l’Etat a indiqué que toute la partie septentrionale du pays, ne disposait que de deux établissements du cycle secondaire : le lycée Campagnat de Makoua et le petit séminaire Saint Pie X de Makoua, propriétés de l’église Catholique. L’unique établissement public du cycle secondaire était le collège de fort-Rousset de Owando actuellement. Les élèves partaient à pied ou en pirogue des localités lointaines de la partie septentrionale du pays pour rejoindre les établissements précités.

« Notre pays ne disposait d’aucune route asphaltée, en dehors de quelques rares voiries urbaines bitumées, dans les quartiers résidentiels des ressortissants européens de Dolisie, Pointe-Noire et Brazzaville. La traversée de grandes cours d’eau du sud au nord du pays était assurée par des bacs usagers, si ce n’est par des pirogues artisanales et quelques autres embarcations de fortune. Avec un seul aéroport international, celui de Brazzaville qui n’était international que de nom », a-t-il notifié.

Le Président de la République a en outre signifié que le barrage hydro-électrique de Djoué et quelques centrales thermiques réparties entre Brazzaville, Pointe-Noire et Dolisie fournissaient à peine 15 Mégawatts d’électricité. La production d’eau potable en milieu urbain était à peine de 21.000 m3 par jour. Les immeubles les plus remarquables de Brazzaville se limitaient à l’ancienne résidence du gouvernement ou actuel Palais du Peuple, à l’hôpital général, au lycée Savorgnan De Brazza et la Basilique Sainte Anne dont le cloché était inachevé.

En provenance d’Europe, une lettre pouvait attendre au moins un mois pour parvenir à destination. Aujourd’hui, nous nous sommes adaptés aux progrès accomplis et le courrier est instantané.

Sur le plan sportif, le legs colonial s’est résumé à deux stades de football, les stades Eboué à Brazzaville et Anselmi à Pointe-Noire. Le rudiment d’armée transféré par l’administration coloniale est devenu, au fil du temps, une Force Publique bien structurée, au service de la défense de la patrie et de la sauvegarde de la paix, a fait savoir Denis Sassou N’guesso.

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