Congo Réaffirme Son Engagement pour les Autochtones 2025

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Congo Réaffirme Son Engagement pour les Autochtones 2025
Congo Réaffirme Son Engagement pour les Autochtones 2025

Africa-Press – Congo Brazzaville. À l’occasion de la Journée internationale des peuples autochtones, célébrée chaque 9 août, le ministre de la Justice, Aimé Ange Wilfrid Bininga, a réitéré la volonté du gouvernement congolais de défendre les droits, les savoirs et la dignité de ces communautés, tout en les intégrant dans les avancées liées à l’intelligence artificielle.

Instituée par l’Organisation des Nations unies en 1994, la Journée internationale des peuples autochtones est un moment de réflexion et d’action en faveur de ces communautés souvent marginalisées. Le ministre de la Justice, des Droits humains et de la Promotion des peuples autochtones, Aimé Ange Wilfrid Bininga, a souligné dans la déclaration du gouvernement relative à cette journée que l’événement « nous donne l’occasion d’honorer cette composante de notre peuple qui, au prix de nombreux défis, a préservé une sagesse ancestrale et maintenu la connexion avec le monde naturel ».

Le thème retenu par les Nations unies cette année est: « Les peuples autochtones et l’intelligence artificielle: défendre les droits, façonner l’avenir ». Pour le ministre de la Justice, ce thème appelle à concilier progrès technologique et justice sociale. « L’intelligence artificielle ne doit pas être seulement surveillée ; elle doit être construite avec et pour les peuples autochtones », a-t-il insisté, soulignant que « le développement non régulé de l’intelligence artificielle, s’il ne prend pas en compte l’état d’avancement des peuples et de la satisfaction de leurs nécessités premières, peut, s’il n’est pas maîtrisé, exacerber les inégalités, reproduire des biais discriminatoires, et affaiblir les droits collectifs des peuples autochtones ».

A cet effet, le gouvernement congolais prévoit d’élargir l’accès à internet, former les jeunes autochtones aux outils numériques et encourager la création d’outils technologiques adaptés à leurs cultures et langues. Le Centre africain de recherche sur l’intelligence artificielle est identifié comme un levier stratégique pour préserver les savoirs traditionnels et les intégrer aux politiques publiques.

Un cadre juridique pionnier et des défis persistants

Le ministre de la Justice a rappelé que la République du Congo est le premier pays africain à avoir adopté, en 2011, une loi spécifique pour la promotion et la protection des droits des populations autochtones. Ce texte garantit notamment l’accès à l’éducation, à la santé, à l’emploi et à l’état civil.

En mai dernier, Brazzaville a accueilli le premier Congrès mondial des peuples autochtones et des communautés locales des bassins forestiers, réunissant plus de 500 participants des cinq continents. L’événement a abouti à la Déclaration de Brazzaville, désormais référence internationale.

Toutefois, Aimé Ange Wilfrid Bininga reconnaît que « des défis demeurent », citant la nécessité d’un meilleur accès aux services sociaux de base, la lutte contre la stigmatisation et la préservation des langues et cultures menacées. Le ministre a conclu en appelant à la mobilisation nationale. « Construisons ensemble une société congolaise inclusive, respectueuse de sa diversité et résolument tournée vers l’avenir », a-t-il déclaré.

Sous l’impulsion du président de la République, Denis Sassou N’Guesso, le gouvernement entend poursuivre la valorisation des savoirs autochtones, leur protection juridique et leur intégration dans la stratégie nationale sur l’intelligence artificielle.

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