Africa-Press – Congo Brazzaville. Les habitants de Bacongo, 2ème arrondissement de Brazzaville ont été réveillés aux premières heures du dimanche 19 mai par les détonations des obus, tirés depuis Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo (RDC) qui sont tombés dans ce quartier, occasionnant des dégâts matériels énormes.
Une atmosphère délétère prévaut à Bacongo, plus précisément au quartier Mpissa où plusieurs demeures ont été impactées par les tirs d’obus, notamment, les rues Moll, Alexandrie, Beranger, Archambault ainsi que la rue Antoinetti. Ces requêtes, dont les caractéristiques restent encore à déterminer par les spécialistes en la matière, sont à la base de la destruction de plus d’un bien matériel des victimes.
Paniqués, les habitants du quartier qui ont été secoués de leur sommeil, essayent tant soit peu de mettre de l’ordre dans leurs habitations, avec l’aide de leurs proches.
« Je dormais vers 5 heures 30 minutes les bruits inhabituels de détonation m’ont fait penser à tort bien sûr aux déflagrations de toners. Aussitôt je me suis précipité vers la chambre de mes enfants, et c’est là que j’ai pu constater les impacts des projectiles d’un bus qui a éventré une partie du toit en laissant des impacts sur la garde linge et les murs », a expliqué un habitant du quartier Bacongo Jean Claude Malonga.
Dans une maison située sur la rue Alexandrie, les impacts sont perceptibles sur les meubles couverts envahis par la poussière, les débris de planches, de pointe et des morceaux de plafonds, donnant l’impression d’une maison en construction.
L’Administrateur -maire de Bacongo Bernard Bantantou a indiqué que « ce matin aux premières lueurs de l’aube, les populations de l’arrondissement 2 Bacongo particulièrement et celles de Brazzaville en général ont été réveillées par les déflagrations venues du centre –ville de Kinshasa. Informé de la situation, nous nous sommes rendus sur les lieux pour constater et faire un état de lieu en termes de dégâts matériels et humains ».
Outre les dégâts matériels, il a fait savoir que les effets collatéraux des explosifs ont également occasionné des blessures graves à la cuisse, d’un sujet camerounais. Ce dernier a été conduit en urgence à l’hôpital militaire Pierre Mobengo, où il est pris en charge par les professionnels de santé.
L’Administrateur- maire de Bacongo a appelé à l’apaisement les populations de Brazzaville, les rassurant que les dispositions vont être prises par l’Etat pour une assistance multiformes des victimes.
La vie avait repris son cours normal dans le quartier Bacongo, nonobstant la présence de la Force publique et des militaires ont été déployés sur les lieux pour assumer leurs obligations régaliennes, à savoir assurer la sécurité des populations et leurs biens.
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